Peel, Ont. – Alors que les négociateurs syndicaux se préparent à une rencontre cruciale, demain, avec la Société d’aide à l’enfance de la région de Peel (SAE de Peel), la présidente de la section locale 4914 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 4914) accuse l’employeur de mettre plus d’efforts dans l’intimidation que dans la négociation.
« Nous avons appris avec stupéfaction, la semaine dernière, que la SAE de Peel contacte d’anciens employés pour leur offrir des sommes d’argent colossales afin de franchir les piquets de grève, advenant une grève ou un lock-out », raconte Sonia Yung, présidente du SCFP 4914. Ce syndicat représente les employés de première ligne en services administratifs et de soutien à la SAE de Peel.
Depuis 2013, le salaire des syndiqués de la SAE de Peel diminue en raison de l’inflation, tandis que celui du directeur général a bondi de 24 pour cent.
« Les montants offerts par la direction dépassent de loin l’investissement requis pour résoudre tous les points litigieux entre l’employeur et le syndicat, ajoute Mme Yung. Si la SAE de Peel mettait autant de temps, d’énergie et d’argent dans la résolution de ce conflit de travail qu’elle en consacre à intimider nos membres, la convention collective serait renouvelée depuis longtemps. »
La convention collective des membres du SCFP 4914 est échue depuis le 31 mars. Les négociateurs des deux parties doivent se rencontrer demain pour tenter de résoudre l’ensemble des points litigieux avant la date de grève ou de lock-out légal, fixée à samedi 17 septembre à minuit une.
« Pour la présente ronde de négociations, précise Mme Yung, nous nous sommes fixé des objectifs parfaitement raisonnables : un environnement de travail plus sûr et une augmentation modeste des salaires et des avantages sociaux. Nous sommes loin de réclamer les sommes gigantesques que l’employeur est prêt à verser à des briseurs de grève, ou même les augmentations à deux chiffres qu’ont reçues les cadres ces dernières années. »
« Soyons francs, lance-t-elle : sous le couvert d’un “plan d’urgence”, l’employeur propose de dépenser de grandes sommes d’argent pour déployer des briseurs de grève qui n’ont pas nécessairement la formation requise par la loi pour faire notre travail. C’est plus que troublant, c’est scandaleux. »
Pour en savoir plus, contactez :
Sonia Yung
Présidente du SCFP 4914
416-889-9998
Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
416-821-6641