Halifax – Le syndicat qui représente la plupart des travailleuses en garderie de la Nouvelle-Écosse invite la ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Karen Casey, à souligner la Journée internationale de la femme (le 8 mars) en publiant enfin les conclusions de l’examen des services de garde réglementés qu’a mené son gouvernement.
« Le gouvernement a lancé cet examen important en janvier 2015, rappelle le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Mike McNeil. Nous voilà 15 mois plus tard et le provincial n’y a pas encore donné suite. »
« La Journée internationale de la femme offre à la ministre l’occasion idéale de faire avancer le dossier de l’égalité des femmes en annonçant une augmentation de salaire pour les milliers de femmes qui fournissent de précieux services aux familles », propose M. McNeil.
« Nous étions heureux d’entendre la ministre Karen Casey placer le salaire et les avantages sociaux des éducatrices de la petite enfance dans ses priorités à l’annonce de l’examen, l’an dernier, puisque ces facteurs sont reliés directement à la qualité des programmes dans ce secteur », ajoute Naomi Stewart, coordonnatrice du secteur des services de garde au SCFP.
Celle-ci rappelle que le SCFP soutient les efforts de la campagne « Worthy Wage » de la Nova Scotia’s Child Care Association, l’association des services de garde de la Nouvelle-Écosse. On peut visiter le site Internet de cette dernière pour en savoir plus.
Selon Mme Stewart, le SCFP représente environ 200 éducatrices de la petite enfance œuvrant dans cinq garderies de Halifax et une garderie de Bridgewater. Le SCFP est le plus gros syndicat dans le secteur canadien des services de garde.