Les orateurs de la manifestation, Stephen Lewis et Naomi Klein, les chefs des Premières Nations locales, des chefs de file du mouvement environnemental et des leaders syndicaux nationaux et provinciaux ont envoyé le même message : il est temps d’agir pour lutter contre les changements climatiques.
« Nous n’avons plus de temps à perdre. Nous ne pouvons pas laisser cet enjeu aux politiciens. S’ils ne prennent pas le taureau par les cornes, nous le ferons », a déclaré Naomi Klein.
« Des manifestations comme celles-ci sont un point de départ. Le Manifeste Un Grand Bond vers l’avant a les ingrédients collectifs nécessaires pour transformer la façon dont ce monde fonctionne, et vous êtes réunis aujourd’hui pour le dire au monde », a affirmé Stephen Lewis.
Le président national du SCFP, Paul Moist, et le secrétaire-trésorier national, Charles Fleury, ont souligné que le SCFP a été le premier syndicat à signer le Manifeste. Ils ont ajouté que les mouvements syndicaux et environnementaux sont des alliés naturels dans la lutte pour la justice sociale. Leur message a été repris par Naomi Klein, qui a déclaré : « Nous voulons des emplois verts et syndiqués avec un salaire décent ».
Le chef de la Nation Tsleil-Waututh, Rueben George, a parlé des luttes de sa Nation pour protéger ses territoires traditionnels.
Avec un message percutant sur l’avenir, Ta’kaiya, jeune chanteuse militante locale, a séduit la foule avec sa musique et ses belles paroles.
Le président national élu du SCFP, Mark Hancock, a mis fin à la manifestation en lançant un appel à la poursuite du combat. Il a aussi invité les manifestants à participer à la Marche du climat mondial le 29 novembre.