Le NPD n’a appuyé aucune de ces lois.
Ce sont les résultats publiés par la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles (CSILC), qui a produit l’excellent document intitulé Election 2015: National Security Legislation Info Card, sur les positions des partis fédéraux sur la lutte au terrorisme, la vie privée, l’immigration et des lois connexes préoccupantes.
On a accordé beaucoup d’importance à la question de la « sécurité nationale » pendant la campagne électorale de 2015, en grande partie pour détourner l’attention des problèmes cruciaux, comme la stagnation de l’économie, et la nécessité d’un programme national de garde d’enfants et d’un salaire minimum à 15 $. La « sécurité nationale » peut faire référence entre autres à la lutte contre le terrorisme, la protection de la vie privée, l’immigration et les politiques relatives aux réfugiés. C’est un concept qui sous-entend souvent des pratiques d’exclusion et de discrimination raciale.
Il est maintenant bien établi qu’une importante cible des politiques et de la législation relatives à notre « sécurité nationale » et de la menace d’un « terrorisme » présumé représente ceux qui s’opposent au gouvernement conservateur fédéral, comme les militants syndicaux, les collectivités marginalisées et nos alliés au sein de la société civile. La législation sur la sécurité nationale, au lieu de nous protéger, est utilisée dans ce pays pour saper les libertés civiles et les libertés démocratiques de toutes les personnes qui vivent au Canada. Le SCFP s’oppose fermement au projet de loi C-51, la Loi antiterroriste.