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CLARENCE-ROCKLAND (Ontario) – Après des mois de négociations, hier (lundi) les employés municipaux ont voté par une majorité étroite d’accepter la dernière offre de la Cité pour un contrat de trois ans.

Ultimement, les employés ont décidé d’accepter l’offre pour éviter de déranger outre mesure leurs co-citoyens et les services publics vitaux tels l’entretien des routes, le déneigement et les services de garderies dans les centres licenciés sur lesquelles ils se fient.

« Au cours des négociations, nous avons voulu coopérer avec la Cité pour trouver des solutions, mais cela ne semblait pas être l’objectif du maire et ses collègues, qui semblaient décidé d’attaquer les droits des employés et vouloir provoquer une grève, » dit M. Jean-Marc Bézaire, conseiller syndical du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le syndicat qui représente tous les employés municipaux de la Cité de Clarence-Rockland.

Heureusement pour les citoyens de Clarence-Rockland, un retrait de dernière heure des attaques de la Cité contre les droits fondamentaux des employés, soutiré de la Cité par les négociateurs du SCFP, ont permis d’éviter le désarroi dans les services municipaux.

En parlant de cette victoire, M. Bézaire souligne « Jusqu’à la dernière heure, la Cité persistait dans ses attaques aux droits fondamentaux des employés en exigeant de pouvoir discipliner les employés sans motif valable et raisonnable. Heureusement les négociateurs du Syndicat ont réussi à rétablir ces droits – ce qui a ultimement permis d’éviter la grève. »

Le syndicat a aussi forcé la Cité d’abandonner une tentative de discipliner un délégué syndical pour motifs injustes pour ses activités légitimes durant les négociations.

« Menacer la discipline auprès d’employés pour activité syndicale légitime n’était qu’intimidation de la part de la Cité. Leur tentative d’imposer des représailles contre des représentants syndical pour leurs activités légitimes au cours des négociations en dit beaucoup sur le ‘leadership’ de désarroi et de controverse du maire et ses collègues, » explique M. Bézaire.

« Ce bullying et le refus entêté de la Cité de travailler ensemble pour une entente équitable jettera inévitablement un froid sur les relations de travail entre nos membres et la Cité dans l’avenir prévisible. Si cela était leur objectif, ils ont connu le succès. »

L’offre de la Cité comprend une augmentation de salaire de 1.6 pour cent dans la première année du contrat, suivi de 1.65 pour cent dans chacune des années 2 et 3, ainsi qu’une augmentation des contributions aux primes des avantages sociaux par l’Employeur à 90 pour cent le dernier jour de la 3ième année. De plus la Cité a refusé une proposition syndicale qui aurait limité l’augmentation de salaire au Conseil municipal et aux gérants au même montant que celles destinées aux employés syndiqués. Certains suggèrent qu’un tel refus démontre leur attitude d’avoir droit aux privilèges ainsi que leur intention de s’accorder des augmentations de salaires plus élevées que celles destinées aux autres employés.

En résumé, M. Bézaire indique, « Le refus entêté du maire et ses collègues d’entamer de vrai négociations et de travailler de manière coopérative a rendu cela d’autant plus difficile et ce de manière démesurée à réaliser un contrat de travail. Et leurs attaques entêtées sur les droits fondamentaux des employés en dit beaucoup sur le genre de leadership qui sème désarroi et controverse par ceux présentement au pouvoir. Le tout doit donner lieu aux résidents, de considérer judicieusement leur choix lorsqu’ils vont marquer leur ballot aux élections municipales en novembre. »

La section locale 503 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente tous les employés municipaux de la Cité de Clarence-Rockland, soit : les opérateurs des services de déneigement à la voierie, les opérateurs des arénas, les mécaniciens, les éducatrices en milieu de garde des enfants, les opérateurs au site d’enfouissement, la collecte des taxes, les comptes payables, les comptes recevables, les urbanistes, les inspecteurs de bâtiments, les officiers à la réglementation and autres personnel de soutien administratif aux bureaux municipaux.

  

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Jean-Marc Bézaire, Conseiller syndical du SCFP, 613-293-8163