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PRINCE GEORGE – Pas de convention collective en vue pour les employés municipaux, malgré près d’un an de négociations, et, selon le président du SCFP 399 Gary Campbell, on dirait maintenant que la Ville cherche à pousser ses syndiqués à débrayer.

« La Ville de Prince George semble avoir déclaré la guerre à ses propres employés, les gens mêmes qui fournissent les services de première ligne et qui font de cette localité un endroit où il fait bon vivre, travailler, passer ses vacances… et investir, raconte M. Campbell. Tout cela a commencé par un “examen des programmes essentiels” bidon qui a coûté très cher et dont l’objectif consistait à déprécier les services publics de notre collectivité, ce qui s’est ensuite reflété dans les négociations. Il semble que la Ville préfère la confrontation et la division, au lieu d’une discussion intelligente susceptible de déboucher sur une entente juste et raisonnable pour les contribuables et les employés municipaux. »

« Les contribuables devraient s’inquiéter du fait que la Ville a embauché une avocate chère et renommée de Vancouver pour négocier en son nom, poursuit-il. Plus ce conflit de travail perdure, plus ses honoraires augmentent. »

La présidente du SCFP 1048, Janet Bigelow, ajoute que, bien que les deux sections locales SCFP de Prince George aient négocié des hausses salariales supérieures au taux d’inflation dans la dernière ronde de négociations, celles qui les ont précédées, au début des années 2000, étaient inférieures à l’inflation : « On ne peut pas prédire l’avenir quand on négocie. Cela dit, ce sont les hausses salariales que le SCFP et la Ville avaient négociées la dernière fois, en les jugeant justes et raisonnables à l’époque. De plus, elles correspondaient aux conventions collectives conclues dans les autres collectivités du nord de la province. »

« La mairesse pense que nos membres devraient gagner moins d’argent… et, du coup, contribuer moins à l’économie locale de Prince George, continue Mme Bigelow. Or, pour le conseil municipal, c’est deux poids deux mesures. Entre 2008 et 2012, le salaire du directeur municipal a progressé de 27 pour cent, soit beaucoup plus que le salaire de n’importe quel syndiqué SCFP. Bien sûr, on pourrait passer la journée à faire parler les chiffres en notre faveur, mais cela ne nous aidera pas à signer une convention collective, et c’est ce que demande la population. Les citoyens de Prince Geoge ne veulent pas de grève. Les syndiqués SCFP non plus. Pourtant, on a de plus en plus l’impression que c’est ce que souhaitent les gens à la tête de l’Hôtel de Ville. »

« Nous croyons encore pouvoir conclure les négociations sans perturber les services, conclut-elle. Nous avons l’intention de négocier une convention collective juste et raisonnable pour nos membres, sans recourir aux moyens de pression. »

Les membres des sections locales 399 et 1048 du SCFP ont rejeté les dernières offres de la Ville en septembre, par une très forte majorité. Ils ont alors confié un mandat de grève à leurs négociateurs. Le SCFP est tenu de remettre un avis de 72 heures à la commission des relations de travail de la Colombie-Britannique avant de déclencher des moyens de pression.

 

Pour en savoir plus, contactez :

Janet Bigelow
Présidente du SCFP 1048
250-649-8265

Gary Campbell
Président du SCFP 399
250-961-1196

Kathryn Sutton
Conseillère du SCFP en communications
250-886-6502