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(Truro) – Le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, croit que le gouvernement McNeil devrait faire preuve de plus de prudence en matière de fusion de soins de santé. « La rationalisation administrative mise en branle par le gouvernement précédent portait ses fruits. C’était une bonne chose qui dégageait des économies. On devrait la poursuivre. »

« Par contre, ajoute-t-il, toute fusion des agences régionales de la santé (les District Health Authorities), toute réduction des services de première ligne, toute privatisation des services nuiront au réseau. Nous demandons respectueusement au ministre de la Santé de s’asseoir avec les syndicats qui représentent les employés du réseau avant de s’engager dans la voie risquée des fusions. »

« Les données de l’Institut canadien d’information sur la santé suggèrent que, dans les autres provinces, les fusions d’agences régionales n’ont pas dégagé d’économies », rappelle le coordonnateur du secteur des soins actifs au SCFP, Wayne Thomas, qui a négocié au nom de plus de 3 700 employés d’hôpitaux néo-écossais.

« En fait, poursuit-il, après avoir passé au modèle de la superagence, l’Alberta a vu ses coûts administratifs grimper. Tout près de nous, au Nouveau-Brunswick, on a réduit le nombre d’agences à deux et on est en pleine vague de mises à pied d’employés de première ligne. »

« Les dépenses de la Nouvelle-Écosse en santé ont légèrement diminué depuis 19 mois, grâce aux compressions dans l’administration, souligne M. Cavanagh. Et il faut poursuivre le modèle des Collaborative Emergency Centres, si concluant que d’autres provinces le copient, sans oublier l’achat en masse qui a permis de réduire les coûts et d’accroître les services à la population. »