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D’un côté, le premier dirigeant de l’Association canadienne de normalisation (la CSA), une société à but non lucratif, se vante d’avoir fait de cette « organisation » un guichet automatique. De l’autre, on dit aux travailleurs responsables du succès de la CSA qu’on n’a pas les moyens de leur offrir une pension décente, d’améliorer leurs soins de la vue ou tout simplement de les respecter.

Dans un article publié récemment dans le Globe & Mail, le chef de la CSA, Ash Sahi, se vante d’avoir transformé cet organisme « sans but lucratif »; celui-ci n’a aucune dette et 150 millions de dollars en banque. Il est devenu un guichet automatique. « Il prétend avoir rationalisé la direction, raconte Paul Benson, président de la section locale 967 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 967). Or, depuis 2010, il y a eu deux vagues de mises à pied d’employés, tandis que les rangs des cadres ont gonflé. »

Les 270 membres du SCFP 967 estiment que la population a besoin de connaître ces faits. Le syndicat tente de négocier une convention collective équitable avec la CSA.

Après des mois de négociation, la CSA a exigé des travailleurs responsables de l’extraordinaire rentabilité de la CSA qu’ils acceptent toujours moins en matière de retraites, de salaires et d’avantages sociaux.

La direction s’octroie régulièrement une augmentation de salaire annuelle de trois à dix pour cent, tandis que des « cadres triés sur le volet » s’ajoutent au régime de retraite à prestations déterminées. Quant aux syndiqués, ils reçoivent des améliorations qui suivent à peine le taux d’inflation. Et les nouveaux employés n’ont accès qu’à un régime de retraite de qualité inférieure.

À la fin du mois dernier, la section locale 967 a demandé au ministère provincial du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation – une étape normale lorsque l’une des parties juge que les négociations sont dans l’impasse. Les deux parties seront en position légale de grève ou de lock-out le 2 novembre à minuit une.

Le syndicat espère conclure une convention collective équitable avec l’aide d’un médiateur provincial. Ce dernier rencontrera les parties le 1er novembre.

Le SCFP 967 représente 270 membres du personnel technique et du personnel de bureau œuvrant dans les bureaux de la CSA à Rexdale et à Mississauga.

Pour en savoir plus, contactez : 

Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
 416-821-6641