Sydney – Le syndicat représentant les employés de la municipalité régionale du Cap-Breton (MRCB) craint que les recommandations du groupe de travail de la MRCB nuisent aux travailleurs, à leurs familles et à leurs collectivités.
« Le groupe de travail est arrivé à la conclusion qu’il fallait éliminer des emplois pour résorber le déficit de la municipalité, mais il admet que les services sont efficaces, explique Wanda Power, conseillère nationale du SCFP. Qu’adviendra-t-il de cette efficacité s’il n’y a plus assez d’employés pour faire tourner ces services? »
Le groupe de travail recommande la création d’un programme d’encouragement à la retraite anticipée, en ciblant 110 postes respectant les règles du départ à la retraite. Son rapport parle de « rajustement » de la municipalité et de « réorganisation significative ».
Le syndicat ne s’oppose pas à une réorganisation qui vise à mieux servir les résidents, mais il craint que celle-ci se fasse sans consulter le personnel ni tenir compte de l’impact qu’elle aura sur les emplois.
« Tout impact sur la main-d’œuvre risque d’avoir une incidence négative sur les familles et les collectivités de la MRCB, soutient M. Power. Il faut absolument que l’employeur consulte le syndicat avant de donner suite à ces recommandations et qu’il l’inclue dans la démarche de restructuration. »
Le SCFP représente plus de 500 ouvriers et employés de bureau de la MRCB. Ceux-ci sont brigadiers scolaires, conducteurs d’autobus, opérateurs de station de traitement d’eau, agents d’application des règlements, techniciens en génie et représentants du service à la clientèle.