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En décembre dernier, à la réunion bisannuelle des ministres canadiens des Finances, le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a promis de mettre la bonification du Régime des pensions du Canada (RPC) à l’ordre du jour d’une réunion importante des ministres des Finances qui se tiendrait en juin.

Or, M. Flaherty n’a pas jugé que ce sujet méritait une réunion en personne. Il a plutôt convoqué une courte vidéoconférence et une séance photo le 16 juillet. Sa déclaration officielle ne mentionne pas du tout le RPC.

« Pourquoi les ministres des Finances ne se réunissent-ils pas pour avoir une conversation plus substantielle sur les dossiers urgents des Canadiens, comme la sécurité des retraites et l’économie? demande le président national du Syndicat canadien de la fonction publique, Paul Moist. On nous a promis d’agir, mais on vient encore de reporter cette action. »

En fait, on reporte l’amélioration du RPC depuis 2010 et, ce, malgré l’appui de la majorité des provinces. « Refuser une réunion en personne, avance-t-il, ce n’est qu’une autre tactique dilatoire de M. Flaherty afin de ne pas avoir à essuyer les critiques des nombreuses provinces qui appuient ce projet. »

« On a l’occasion, dès maintenant, d’améliorer significativement le sort de dizaines de millions de Canadiens en s’engageant à bonifier le RPC et le Régime de rentes du Québec, ajoute M. Moist. Les trois quarts de la population appuient cette bonification. Le temps est venu pour le fédéral d’agir au lieu d’atermoyer. »

L’économie canadienne a réussi à éviter une récession plus prononcée jusqu’à ce jour, mais la croissance moyenne depuis la reprise est d’à peine plus de deux pour cent, ce qui est bien en deçà de la croissance moyenne qui a suivi les récessions précédentes. Le gouvernement doit encourager les mesures qui rendent possibles une plus forte croissance économique et une meilleure croissance de l’emploi, en plus d’améliorer l’équité sociale, sans accroître ses déficits. Il suffit d’augmenter ses investissements dans les services publics, comme le RPC, l’éducation et la santé.

« Le temps est venu pour le gouvernement d’ouvrir les yeux sur la réalité économique des Canadiens, conclut M. Moist. L’austérité fiscale, les compressions dans les dépenses et la diminution des salaires dans les secteurs public et privé constituent des erreurs en matière de politique économique. »

Les premiers ministres provinciaux se réuniront au Conseil de la Fédération à Niagara-on-the-Lake la semaine prochaine. Les provinces y auront une autre occasion de réclamer la bonification du RPC.

Écrivez dès aujourd’hui à votre premier ou première ministre pour lui demander de prendre la tête de ce dossier à la réunion du Conseil de la Fédération.