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Les nombreuses violations des droits des travailleurs et des syndicats commises par le gouvernement conservateur depuis plusieurs années font maintenant l’objet d’une condamnation internationale. Dans un rapport publié cette semaine à Genève, la Confédération syndicale internationale (CSI) brosse un portrait négatif de la dégradation des conditions de travail au Canada et, plus particulièrement, des gestes répressifs du gouvernement conservateur à l’égard des syndicats et des travailleurs.

Ce rapport annuel intitulé Pays à risque : Violations des droits syndicaux énumère des violations recensées partout dans le monde, de la Birmanie au Zimbabwe, en passant par le Canada.

Le gouvernement canadien est pointé du doigt pour son ingérence croissante et son mépris de la libre association des travailleurs, entre autres pour sa loi de retour au travail qui a abrogé les droits des employés de Canadien Pacifique et d’Air Canada. Parmi les autres gestes antisyndicaux recensés au pays, mentionnons la fermeture d’un Wal-Mart à Jonquière (Québec) et les avertissements qu’ont reçus des travailleurs étrangers en C.-B. de la part de leur consulat mexicain.

L’Internationale des services publics organise une manifestation à Genève, ce soir, pour dénoncer les pays mentionnés dans ce rapport. Dans le cadre de ce « Chemin de la honte », des syndiqués du monde entier, dont plusieurs ( y compris Archana Rampure du SCFP) participent à la 102e assemblée de l’Organisation internationale du travail, passeront, à pied ou à vélo, devant les missions permanentes des pays décriés dans le rapport.