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Après plusieurs mois de travail de terrain, de pressions, de recherche et de relations publiques, la section locale 500 du SCFP est fière d’annoncer une victoire dans sa lutte contre la privatisation à Winnipeg.

Le 29 mai, le conseil municipal de Winnipeg a rejeté, à 8 voix contre 7, la proposition du maire Sam Katz de sous-traiter à une société privée la gestion des terrains de golf municipaux. Par cette proposition qui s’appuyait sur les travaux du comité de diversification des modes de prestation des services de la ville, présidé par le maire adjoint Russ Wyatt, le maire cherchait encore une fois à privatiser un service et un bien public.

« Nous sommes ravis que le conseil ait coupé court à cette proposition, a déclaré Mike Davidson, président du SCFP 500. Nous remercions tous les groupes et les représentants communautaires qui se sont opposés publiquement au projet. Les citoyens de Winnipeg viennent de remporter une victoire. »

En octobre 2011, le SCFP 500 lançait une campagne antiprivatisation qui ciblait le projet de vente des terrains de golf municipaux. Puis, en juin 2012, le syndicat a lancé une vidéo antiprivatisation intitulée « Our Winnipeg », suivie d’une autre en octobre, « For Sale », qui mentionnait plusieurs controverses entourant l’ordre du jour pro-PPP du maire. En mars 2013, la section locale est revenue à la charge avec une troisième vidéo, « No Bargain », pour souligner le fait que la privatisation s’accompagne d’une hausse des coûts, d’une réduction des services et d’une absence de reddition de comptes.

Le SCFP et la communauté ont critiqué la proposition de sous-traitance des terrains de golf municipaux de Winnipeg pour son exagération des pertes encourues par la Ville. Acculé au pied du mur, le bureau du maire a lancé une campagne publicitaire de 70 000 dollars pour tromper les Winnipegois et décider les conseillers à voter pour le projet. Les médias locaux ont dévoilé la supercherie du maire, dont la mascarade (la publicité était présentée comme provenant d’un groupe communautaire ») a été qualifiée de « disgracieuse » et de « contraire à l’éthique » par plusieurs conseillers municipaux.

Depuis deux ans, le SCFP 500 collabore avec divers organismes communautaires et ouvriers, comme Outdoor Urban Recreation Spaces (OURS), le Winnipeg Labour Council et la Manitoba Federation of Labour, pour convaincre le conseil municipal et la population des effets néfastes de la privatisation des terrains de golf.

Le maire avait besoin des deux tiers des votes pour faire adopter sa proposition. Celle-ci a été finalement battue, après huit heures d’exposés et de débats.

Le SCFP 500 est fier de l’esprit de collaboration qui a animé syndiqués, militants communautaires et alliés dans cette lutte contre l’ordre du jour proprivatisation du maire et de son adjoint. Le syndicat a hâte d’aider le conseil municipal à transformer les terrains de golf municipaux en installations récréatives fortes, efficaces et entièrement publiques.

De plus, le conseil municipal a déclaré, à 9 voix contre 6, le terrain de golf John Blumberg terrain excédentaire, en promettant de réinvestir le produit de sa vente dans les autres services récréatifs municipaux.

Les personnes qui se sont prononcées contre ce projet, aux côtés du président du SCFP 500 Mike Davidson, sont Dave Sauer, président du Winnipeg Labour Council; Kevin Rebeck, président de la Manitoba Federation of Labour, des représentants d’OURS Winnipeg et des citoyens.

La section locale 500 du SCFP représente environ 500 employés municipaux à Winnipeg, dont des syndiqués affectés aux terrains de golf municipaux.