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Les travailleurs de la Marche des dix sous, membres de la section locale 1880 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont demandé l’aide d’un conciliateur provincial pour diriger les négociations après une menace de lock-out de la direction.

« Nous sommes des employés dévoués de la Marche des dix sous et nous tentons de négocier une convention collective équitable avec notre employeur depuis des années, a déploré Lori McGrath, porte-parole de la section locale 1880. Nous approchons du point de rupture et nous demandons aux gens de Sault Ste. Marie de nous aider à éviter une fermeture, notre employeur nous ayant menacé d’un lock-out si nous n’acceptons pas d’importantes concessions. Nous craignons pour la continuité et la qualité de nos services et nous faisons appel à l’appui de la communauté. »

Le SCFP a présenté une demande de conciliation lorsque l’employeur a menacé de lockouter les travailleurs si ceux-ci n’acceptaient pas d’importantes concessions et un gel salarial de plusieurs années.

« Nos services sont vraiment importants pour les personnes qui comptent sur nous et nous sommes inquiets de l’impact qu’un lock-out aurait sur eux, a poursuivi Mme McGrath. Avec réticence, nous avons tenu un vote de grève après que notre employeur eut employé la ligne dure dans les négociations. Nous espérons ainsi faire pression sur la direction et sur le conseil d’administration de la Marche des dix sous afin d’obtenir un règlement négocié. Les travailleurs ont voté à 96 pour cent en faveur de la grève, si la conciliation ne mène pas à une entente négociée équitable. »

Les membres du SCFP de la Marche des dix sous de Sault Ste. Marie offrent des services  d’aide à l’autonomie, de préposés et de soutien aux personnes ayant des handicaps physiques, aux personnes ayant subi un traumatisme crânien et aux personnes âgées à risque élevé dans la communauté. Ils offrent aussi des services de rééducation professionnelle pour aider les personnes handicapées à acquérir une plus grande autonomie grâce à la formation, à l’éducation et à l’emploi.

« Ces travailleurs ont fait preuve d’une grande patience depuis la fin de leur dernière convention, en mars 2011, a affirmé Laura Delhenty, conseillère syndicale. La direction exige des concessions importantes, dont une réduction des avantages sociaux, une augmentation des heures de travail sans rémunération des heures supplémentaires, une diminution du nombre de congés fériés et de maladie et la fragilisation de notre sécurité d’emploi – cela montre un manque total de respect à l’égard de nos membres et de leur travail. »

« Nous avons été plus que raisonnables dans les négociations et nous ne sommes pas exigeants, a souligné Lori McGrath. Nous voulons seulement l’équité et le respect. Nous sommes déterminés à obtenir un règlement négocié, mais pour cela, nous devons avoir un partenaire consentant en face de nous à la table. Le SCFP demande aux résidents de communiquer avec Andria Spindel, présidente et chef de la direction de la Marche des dix sous, avec John Humphries, président du conseil d’administration, et avec Chris Harrison, le nouveau directeur des ressources humaines, pour les inciter à cesser les menaces de lock-out et à négocier de bonne foi pour obtenir un règlement équitable qui protégera les services.