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TORONTO - La division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario) a accueilli avec prudence la déclaration de la première ministre Wynne, qui promet de tisser de bonnes relations ouvrières, après la crise provoquée par le projet de loi 115. Dans le discours du Trône d’aujourd’hui, elle a parlé du respect du droit à la négociation collective, y compris du droit à un mécanisme impartial d’arbitrage.

« C’est un bon point de départ, mais il faudra le voir pour le croire, a déclaré le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. La première ministre devra respecter son engagement. De plus, l’Ontario a besoin d’un budget qui bâtira les services publics qui soutiennent nos collectivités et notre économie, des services qui créent les bons emplois dont la population a besoin. »

Avant de proroger la session, les libéraux ont déposé un projet de loi qui priverait tout le secteur public du droit démocratique à la négociation collective libre. Ils sont même allés jusqu’à attaquer le mécanisme impartial d’arbitrage qui résout les différends dans les négociations avec les travailleurs qui n’ont pas de droit de grève.

« La négociation collective fonctionne bien, pour tous les Ontariens, a rappelé M. Hahn. Elle a permis d’améliorer les normes du travail dans tous les milieux de travail, qu’ils soient syndiqués ou non. Le congé parental, les normes de santé-sécurité, les avantages sociaux pour conjoints de même sexe, tout cela a d’abord été débattu à la table des négociations. Nous ne pouvons pas laisser un gouvernement, quel qu’il soit, nous priver du droit à la négociation collective et à l’arbitrage impartial. »

À propos de l’économie, la première ministre Wynne a dit vouloir hisser l’Ontario au premier rang de la croissance économique au pays. La seule manière d’y arriver consiste à cesser de s’en prendre aux droits des travailleurs qui soutiennent et bâtissent l’économie, à hausser les prestations d’aide sociale et d’aide aux handicapés pour sortir les Ontariens de la pauvreté, puis à mettre fin à la stratégie d’austérité du gouvernement qui freine la croissance.

« Jusqu’à présent, a soutenu M. Hahn, cette stratégie n’a pas créé le genre d’emplois qui aideront les familles : de bons emplois à plein temps assortis d’avantages sociaux. Si la première ministre souhaite réellement faire de l’Ontario la championne de la croissance, elle aura besoin d’une stratégie qui stimule la croissance et qui bâtit les services publics qui soutiendront cette croissance. »

Pour en savoir plus, contactez :

Craig Saunders, service des communications du SCFP, 416-576-7316