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Ne faites pas la guerre aux travailleurs de la santé simplement à cause d’une poignée de décisions dans les dossiers des policiers et des pompiers.

TORONTO, ONT. — Aujourd’hui, les travailleurs en soins hospitaliers et à long terme ont pressé la première ministre ontarienne de remettre en question les prétentions des municipalités, celles-ci dénaturant certaines décisions d’arbitrage et passant sous silence le fait que la majorité des conventions collectives touchant aux services essentiels municipaux sont négociées librement.

« Les municipalités négocient librement plus de 90 pour cent de leurs contrats de services essentiels, explique Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO), la division hospitalière de la branche ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario). Seul un petit nombre de négociations vont en arbitrage. C’est pourquoi l’appel des municipalités à une refonte du mécanisme d’arbitrage sonne creux. La première ministre devrait y résister. »

M. Hurley demande à la première ministre Kathleen Wynne de ne pas faire la guerre aux travailleurs de la santé pour plaire à l’Association des municipalités de l’Ontario (AMO), qui tente à nouveau de déséquilibrer le mécanisme d’arbitrage au profit des employeurs.

Le SCFP représente plus de 70 000 travailleurs de la santé classés service essentiel et qui, par conséquent, n’ont pas le droit de grève. En lieu et place de ce droit, les centaines de milliers de travailleurs ontariens du secteur de la santé (des femmes à 85 pour cent) ont accès à un mécanisme indépendant d’arbitrage pour résoudre les questions litigieuses lorsque les négociations sont dans l’impasse.

Les règlements salariaux dans la santé sont loin d’être trop généreux, qu’ils soient négociés librement ou arbitrés. En fait, ils accusent un retard sur les hausses salariales négociées librement dans les secteurs privés et publics. Le CSHO et ses 30 000 membres du secteur hospitalier ont négocié librement leurs conventions collectives lors des quatre dernières rondes de négociations centrales hospitalières, sans recourir à l’arbitrage.

« Dans le secteur de la santé, la négociation collective et l’arbitrage fonctionnent très bien; n’y touchons pas », dit M. Hurley, en soulignant que c’est le provincial qui a provoqué la tempête récente en éducation, en s’ingérant dans la négociation collective.

Puisqu’il n’y a qu’un petit pourcentage des négociations des municipalités avec leurs services de police et d’incendie qui se concluent en arbitrage, « nous craignons que les municipalités se servent du provincial pour se donner du poids dans les négociations avec leurs services d’urgence, conclut M. Hurley. Nous pressons donc fortement la première ministre de s’occuper des municipalités et de ne pas entraver le droit des travailleurs de la santé à un arbitrage indépendant. »

Pour en savoir plus, contactez :

Michael Hurley      
Président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO)
 416-884-0770

Stella Yeadon       
Service des communications du SCFP
 416-559-9300