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Les employés des collèges britanno-colombiens affiliés au SCFP se préparent à la grève. On prévoit un débrayage généralisé sur les campus à compter du mardi 20 novembre. Néanmoins, les organisateurs affirment être prêts à écouter le gouvernement provincial si celui-ci souhaite s’entendre avec les 3 000 employés de soutien syndiqués sans contrat de travail depuis deux ans et demi.

Cette semaine, les sections locales du SCFP ont obtenu des votes de grève et déposé des avis de 72 heures. Camosun, la Vancouver Island University, le College of new Caledonia, le College of the Rockies et le North Island College pourront déclencher une grève légale au début de la semaine prochaine. Le Vancouver Community College, quant à lui, exerce des moyens de pression depuis plus de deux semaines; il planifie un autre débrayage complet pour ce lundi.

Les collèges en ont contre le refus du gouvernement britanno-colombien d’entériner les nouvelles conventions collectives. Le dernier contrat de travail est échu depuis 2010. Toutes les sections locales collégiales du SCFP disent entretenir de bonnes relations avec leur employeur; l’embûche se situe au niveau du Conseil des employeurs du secteur public (PSEC) du gouvernement et du ministère des Études supérieures.

« Nous collaborons étroitement avec nos employeurs pour tout faire afin de conclure cette ronde de négociations, soutient le coordonnateur du secteur collégial au SCFP-C.-B., Ian McLean. Nous travaillons avec eux depuis deux ans et les ententes intervenues correspondent aux autres contrats signés récemment dans le secteur public. Nous avons même eu l’aide d’un médiateur pour accélérer les dossiers. Or, tous ces efforts ont échoué jusqu’à ce jour, parce que nos employeurs soutiennent ne pas avoir reçu du gouvernement le mandat de négocier. »

« Une seule raison explique que nous n’ayons pas de contrat de travail en ce moment, poursuit-il : les Libéraux provinciaux ont failli à la tâche. Nous sommes toujours résolus à conclure une convention collective juste et raisonnable. D’ailleurs, notre porte-demeure ouverte. Par contre, l’interférence du gouvernement dans ces négociations ne nous laisse qu’une seule option : les moyens de pression au travail. »

Les ententes signées récemment dans le secteur public prévoient des contrats de quatre ans sans concession avec des hausses salariales de 0-0-2-2 pour cent.