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La fondatrice et directrice du mouvement des travailleuses et chômeuses Maria Elena Cuadra (MEC) du Nicaragua, Sandra Ramos, était de passage au siège social du SCFP, début novembre, pour une rencontre avec des membres du SCFP.

Le MEC est un organisme indépendant, sans but lucratif, œuvrant au sein du mouvement des femmes dans le but de promouvoir et d’assurer l’inclusion des femmes dans la société nicaraguayenne et leur pleine participation, selon le principe universel d’égalité, de liberté et de justice sociale.

Notre consœur Ramos a d’abord remercié le SCFP pour le soutien et la solidarité dont il fait preuve depuis plusieurs années. Selon elle, le travail du MEC est possible en partie grâce à l’appui des syndicats et des organisations non gouvernementales.

Mme Ramos a aussi raconté que ces organisations non gouvernementales internationales se retirent de plus en plus, laissant derrière elles un vide de solidarité. Le gouvernement Harper a coupé dans le financement de ces organismes, ce qui fait que plusieurs groupes d’aide internationale ont dû mettre un terme à leur programme d’aide au Sud.

« Après le retrait de nos alliés, il ne reste que le FMI et la Banque mondiale, a dit Mme Ramos, et leurs préférences ne correspondent pas aux nôtres. Ils ne priorisent jamais les droits de la personne, des travailleurs et des femmes. »