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Le groupe de travail du SCFP sur l’enseignement postsecondaire, qui représente les syndiqués du SCFP employés par les universités et les collèges à travers le pays, est solidaire des sections locales postsecondaires du SCFP actuellement engagées dans de difficiles négociations avec leur employeur.

« Plusieurs sections locales vivent des négociations très difficiles avec leur employeur en Colombie-Britannique, explique Leo Cheverie, coprésident du groupe de travail. Et certains enjeux sont généralisés à travers le pays. Il est important de se soutenir mutuellement. »

En Colombie-Britannique, près de 12 000 membres du SCFP employés dans les universités sont actuellement en négociation. Les sections locales des universités Northern British Columbia (UNBC), Simon Fraser (SFU), Thompson Rivers (TRU), Colombie-Britannique (UBC), Victoria (UVIC) et Royal Roads se sont munies d’un mandat de grève. De plus, 3 000 membres du SCFP dans les collèges britanno-colombiens sont également en négociation.

Le groupe de travail témoigne aussi sa solidarité envers les syndiqués du SCFP en Ontario qui luttent contre le projet de loi 115 et les autres lois qui cherchent à priver les Ontariens de leurs droits fondamentaux. L’Ontario doit résoudre le problème du sous-financement chronique du secteur postsecondaire et se doter d’un réseau public accessible, abordable et responsable.

« Ce nouveau groupe de travail du SCFP a déjà accompli de grandes choses, en plus de solidariser le milieu de l’enseignement postsecondaire à travers le pays », affirme Michelle Waite, l’une de ses membres.

Conformément à son mandat, le groupe de travail s’intéresse aussi à des enjeux prioritaires comme l’établissement d’une vision nationale en enseignement postsecondaire, incluant le financement progressif et la lutte pour l’accessibilité de l’enseignement public, contre la privatisation et contre la hausse des frais de scolarité.

Enfin, le groupe de travail tisse des partenariats avec les organismes qui partagent ses objectifs. À sa dernière assemblée, il a accueilli Erika Shaker du Centre canadien de politiques alternatives, qui a présenté son étude sur le coût social de la hausse des frais de scolarité.

Le groupe de travail sur l’enseignement postsecondaire s’est réuni pour la première fois en avril.