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Au dévoilement de son entente avec Amicus Health Care Inc., il y a maintenant deux ans, le gouvernement de la Saskatchewan a parlé d’un « projet pilote » qui permettrait de tester son nouveau modèle de financement pour les soins de longue durée.

Selon cette entente, Amicus assume la totalité des coûts en immobilisation de l’établissement de 120 lits, mais la région-santé paie une redevance journalière plus élevée (en plus de fournir la subvention d’exploitation) pour couvrir la totalité des coûts de l’emprunt contracté par la compagnie.

À l’époque, le ministre de la Santé, Don McMorris, avait dit souhaiter que ce nouveau type d’arrangement devienne la norme pour la construction et l’exploitation d’autres établissements similaires.

« Pourtant, ce modèle connu sous le nom de PPP ou partenariat public-privé s’avère une erreur coûteuse », soutient M. Graham.

Dans un rapport commandé récemment par le SCFP, l’économiste John Loxley de l’Université du Manitoba a calculé les coûts de l’entente entre le gouvernement provincial et Amicus.

Selon lui, ce projet pilote coûtera de dix à vingt millions de dollars de plus aux contribuables que s’il avait été réalisé selon le modèle public traditionnel.

« Il existe plusieurs raisons qui devraient décourager le gouvernement d’utiliser ce nouveau modèle de financement des soins de longue durée », a-t-il écrit dans The Trouble with the Amicus Deal, paru le mois dernier. « Au final, c’est simplement trop cher. »

M. Graham souhaite que le gouvernement saskatchewanais construise plus d’établissements de soins de longue durée, mais en adoptant l’approche la plus économique : celle où le secteur public finance le tout à cent pour cent.