Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

L’un des plus gros syndicats du secteur néo-écossais de la santé se demande pourquoi on trouve dans le budget présenté aujourd’hui les compressions dans les commissions scolaires, alors que les compressions de trois pour cent demandées aux hôpitaux de la province n’y figurent pas.

« Ce budget semble tenir compte des compressions de 13 millions de dollars annoncées dans les commissions scolaires, explique Jacquie Bramwell, directrice régionale du SCFP, région de l’Atlantique – et c’est la deuxième année consécutive que ce secteur est sabré – mais le gouvernement avait aussi demandé aux huit agences régionales de la santé d’identifier des compressions budgétaires de l’ordre de trois pour cent, alors que le budget n’en fait pas mention. »

« Les milliers de travailleurs hospitaliers que nous représentons en Nouvelle-Écosse méritent de savoir ce que cette omission signifie quant aux services qu’ils fournissent aux Néo-Écossais, poursuit-elle. Entretemps, je suis convaincue que les parents d’élèves de la prématernelle à la 12e année se demandent comment leur école absorbera des compressions budgétaires allant jusqu’à 2,1 pour cent, en plus d’absorber l’inflation et les augmentations de salaire déjà prévues. Nos commissions scolaires pourraient faire face à des compressions de sept à huit pour cent. Cela affectera directement les élèves. »

Parallèlement, le SCFP applaudit la décision du gouvernement de réduire la TVH. « Notre syndicat a toujours vu dans l’impôt sur le revenu une mesure plus progressive que les taxes à la consommation, rappelle Mme Bramwell. Ces taxes punissent de manière disproportionnée les familles à faible revenu, celles-ci ayant un revenu disponible bien moindre. »