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Les employés municipaux de Toronto ont rejeté deux des quatre contrats présentés par les négociateurs de la Ville. Le comité de négociation du syndicat avait décidé de soumettre les offres finales de l’employeur au vote des syndiqués, sans recommander leur acceptation ou leur rejet.

Les membres de la section locale 79 du Syndicat canadien de la fonction publique appartenant aux unités de négociation Unité B plein temps et temps partiel ont ratifié les offres patronales, qui constitueront donc leur nouvelle convention collective. Les membres des unités Travailleurs récréatifs à temps partiel et Foyers et services de soins de longue durée, quant à eux, les ont rejetées.

« Les membres ont voté en connaissance de cause, bien au fait des offres finales et du comportement agressif de cette administration envers ses employés et les services qu’ils fournissent, a déclaré Tim Maguire, président de la section locale 79. Certains ont trouvé l’offre satisfaisante, tandis que d’autres croient qu’elle leur coûtera trop cher. »

L’unité des travailleurs récréatifs à temps partiel pourrait avoir rejeté son offre en raison des attaques de la ville dirigées contre ses membres qui utilisent leurs années de service pour mieux stabiliser leur horaire de travail. Cette unité a récemment encaissé un dur coup lorsqu’un arbitre a harmonisé les services récréatifs, entraînant une baisse des salaires, des heures et de la reconnaissance de l’expertise de certains de ses membres.

Quant à l’unité des foyers et services de soins de longue durée, la réduction des heures et les problèmes d’horaires non réglés ont influencé le résultat du vote.

Selon M. Maguire, les deux parties doivent maintenant retourner à la table de négociation pour conclure un accord équitable pour les employés qui ont rejeté leur offre : « En présentant ces offres à nos membres, nous avons rempli notre rôle. C’est maintenant aux négociateurs de la Ville de revenir à la table et de conclure un accord acceptable aux yeux des syndiqués. »

L’unité Foyers et services en soins de longue durée figure sur la liste des services essentiels. Les questions toujours en litige seront confiées à un arbitre. Techniquement, la Ville ne peut pas imposer de nouvelles conditions d’emploi à ces membres. Par contre, les membres de l’unité des travailleurs récréatifs à temps partiel s’exposent au lock-out et à l’imposition de conditions travail.

« La Ville devrait étudier de près ses options et appuyer les services utiles à la population, estime M. Maguire. La section locale détient le mandat nécessaire pour protéger ses travailleurs, advenant une attaque sans précédent de la part de l’employeur. »

La section locale 79 représente 23 000 employés municipaux de Toronto répartis dans quatre unités de négociation.