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TORONTO – Tandis qu’ils brandissaient leurs livres canadiens préférés, les sympathisants des bibliothécaires de Toronto ont été rejoints par la Writers’ Union of Canada, l’auteure Susan Swan et plusieurs autres écrivains, à l’extérieur de la Bibliothèque de consultation de Toronto, le temps d’une séance de lectures et d’une manifestation aux côtés des bibliothécaires en grève.

Greg Hollingshead, le président de cette association d’écrivains, a déclaré que les écrivains appuient la lutte des bibliothécaires qui tentent de préserver le réseau des bibliothèques torontoises, le plus achalandé au monde. La Writers’ Union of Canada représente plus de 2 000 auteurs canadiens.

« La bibliothèque n’est pas qu’un lieu de lecture, a dit M. Hollngshead; c’est un lieu d’apprentissage et d’enseignement, un endroit où amener ses enfants, un lieu où on apprend et où on pratique des habiletés, où on trouve du travail, où on entre en relation avec sa municipalité et ses services. C’est un lieu où on travaille à devenir la personne qu’on souhaite être, dans la ville où on souhaite vivre. »

« Nous appuyons les employés des bibliothèques qui aident les usagers à trouver les livres et l’information dont ils ont besoin, qu’il s’agisse de recherche sur Internet ou de la rédaction d’un curriculum vitæ, a lancé Susan Swan, auteure du livre The Wives of Bath et ancienne présidente de la Canadian Writers’ Union. Internet, c’est génial, mais ça ne remplacera jamais les individus qui nous aident à l’utiliser. »

Les employés des bibliothèques de Toronto sont en grève depuis le 18 mars afin de renouveler leur convention collective. Le Conseil de la Bibliothèque de Toronto exige des concessions de ses 2300 travailleurs, entre autres l’élimination d’une importante clause concernant la sécurité d’emploi, dont l’absence ouvrirait la voie à la fermeture de bibliothèques et à d’autres compressions dans les services.
 
Pour en savoir plus, contactez :
Michael Smith
Communications du SCFP
 416-358-5562