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Au surlendemain du dépôt d’un budget du Québec plus qu’insatisfaisant, environ 200,000 personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal pour dire non à la hausse des droits de scolarité prévue par le gouvernement Charest. De l’avis général, il s’agit de la plus importante manifestation au Québec depuis celle contre l’invasion de l’Irak en mars 2003. Le mouvement étudiant a donc écrit une nouvelle page d’histoire du Québec.

C’est sans réserve et avec enthousiasme que le SCFP et la FTQ ont participé ce jeudi à ce succès monstre du mouvement étudiant. Des représentants de sections locales des différents secteurs du SCFP ont manifesté avec la présidente Lucie Levasseur.

En avant-midi, le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer, a participé à la conférence de presse en appui à ce mouvement. Entouré de représentants des autres centrales syndicales et de partis d’opposition à Québec, il a expliqué pourquoi la FTQ et ses affiliés dénoncent la hausse des droits de scolarité. Essentiellement, pour la FTQ, il s’agit d’une injustice: elle réduirait l’accessibilité des études supérieures pour les jeunes issus de familles de la classe moyenne ou à faible revenu. La FTQ déplore également l’entêtement de Québec, qui refuse tout dialogue avec le mouvement étudiant.

En soirée, au Métropolis et au théâtre National, un grand nombre d’artistes ont tenu à apporter leur soutien à la cause étudiante dans le cadre de deux spectacles. Chloé Sainte-Marie, Paul Piché, Dan Bigras, Martin Léon, Manu Militari et les Zapartistes étaient du nombre.