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Le 1 mars, le syndicat des employés municipaux de Saint-Basile-le-Grand a signé une nouvelle convention collective de cinq ans avec les dirigeants de la Ville. L’entente s’applique aux plus de 50 cols blancs et cols bleus pour la période du 1 janvier 2012 au 31 décembre 2016.

Elle prévoit des augmentations salariales annuelles de 2,25 pour cent pour chacune des deux premières années et de 3 pour cent pour chacune des trois dernières. Préalablement, les syndiqués l’avaient approuvée à 95 pour cent par vote secret en assemblée générale.

Un comité paritaire de sous-traitance sera formé pour comparer l’ensemble des coûts liés aux travaux de réparation de la chaussée, de déneigement et d’aménagement paysager.

« Le comité sur la sous-traitance est une excellente nouvelle pour les citoyens. Il permettra d’effectuer des comparatifs, puis de ramener à l’interne ce que les employés peuvent faire à moindre coût. Les contribuables pourront réaliser des économies et nos membres seront heureux de livrer la marchandise », selon Ricky Lacombe, président de la section locale 1691 du SCFP.

Un programme de retraite progressive a été créé pour permettre une diminution du temps de travail. Les deux cheminements possibles (de 24 ou 36 mois) menant à une retraite complète vont favoriser le maintien en emploi des travailleurs expérimentés effectuant le transfert des connaissances.

Des améliorations aux congés mobiles, aux congés sociaux, aux vacances et aux assurances invalidité court terme ont aussi été négociées.

Quelques postes temporaires seront transformés en postes réguliers (homme à tout faire), réguliers à temps partiel (commis) et réguliers saisonniers (homme à tout faire, horticulteur, opérateur-concierge et appariteur).

De plus, la Ville comblera les indemnités du Régime québécois d’assurance parentale durant les congés de maternité, de paternité et d’adoption jusqu›à concurrence de 85 pour cent du salaire brut.

« La négociation a été particulièrement efficace et s’est déroulée dans un excellent climat. Nous saluons les dirigeants municipaux, qui viennent de placer des assises solides pour les relations de travail à la Ville », a conclu Carl Dubé, le conseiller syndical responsable du dossier.