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Le jeudi 16 février, plus de 1 000 membres de la communauté de l’Université de Toronto (U de T) se sont rassemblés devant les bureaux du conseil d’administration pour appuyer la section locale 3902 du Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente 4 200 travailleuses et travailleurs de l’éducation. En négociation depuis juin 2011, le syndicat et l’administration de l’Université ont été incapables d’en venir à une entente.  Une date de grève a été fixée au vendredi 24 février. 

L’enjeu le plus important dans les négociations est la diminution de la qualité de l’éducation à l’U de T. Le nombre d’étudiants dans les cours et les laboratoires a grimpé en flèche au cours des dernières années.  Résultat : les membres de la section locale 3902 ont plus de difficulté à fournir le soutien éducatif dont les étudiants de premier cycle ont besoin. Depuis 2008, 24 % des classes comprennent maintenant plus de 50 étudiants et 42 % en comprennent plus de 35. 

« Les enjeux de négociation de la section locale 3902 du SCFP trouvent un écho auprès des étudiants du premier cycle, en particulier en ce qui a trait à la diminution de la taille des classes, a affirmé Hebba Fahmy, du groupe des étudiants pour la section locale 3902.  Les classes et les laboratoires trop grands affaiblissent la qualité de notre éducation. Il y a trop peu de temps pour l’interaction entre étudiants, et entre étudiants et instructeurs. »

En plus des charges de travail qui augmentent, les membres voient leurs revenus réels baisser par rapport au coût de la vie élevé de Toronto. Ces pressions inquiètent de nombreux étudiants des 2e et 3e cycles, qui craignent de ne pas pouvoir terminer leurs études à temps. 

« Les étudiants des 2e et 3e cycles apportent une contribution essentielle à la recherche à l’U de T, mais il devient de plus en plus difficile de le faire dans un contexte d’incertitude financière qui augmente, a expliqué Wayne Dealy, président de la section locale 3902 du SCFP.  Un soutien financier stable et adéquat aiderait de manière significative les étudiants des 2e et 3e cycles à joindre les deux bouts et à atteindre leurs objectifs universitaires. »

L’administration de l’U de T a utilisé une échappatoire dans la convention collective de la section locale 3902 du SCFP pour déduire jusqu’à 3 200 $  de la rémunération déjà minime que reçoivent les étudiants des 2e et 3e cycles pour mener leur recherche de thèse. 

« Nous tentons de négocier une convention collective équitable depuis huit mois, déplore James Nugent, principal porte-parole de l’équipe de négociation.  Notre objectif, qui est partagé par tous les travailleurs et travailleuses de l’éducation, les étudiants et les professeurs qui sont venus ici aujourd’hui, est tout simplement d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’enseignement à l’Université de Toronto. »

Le syndicat et l’administration retourneront à la table de négociation au début de la semaine prochaine. 

Pour en savoir plus sur les négociations de la section locale 3902 du SCFP : www.cupe3902.org ou www.boundlessutoronto.ca