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On se pose des questions sur les raisons qui motivent le rapport d’un expert-conseil qui soutient que la région de Peel devrait fermer ses 12 garderies régionales et cesser d’offrir des programmes de garde à l’enfance, une mesure qui devrait, selon l’étude, coûter près de 12,4 millions de dollars en frais de transition.

« Cela n’a aucun sens.  Pourquoi les conseillers voteraient-ils en faveur d’une dépense de 12,4 millions de dollars pour fermer des garderies sur lesquelles comptent les parents de Peel? Ce n’est pas dans l’intérêt des familles, ni dans celui des 800 enfants qui bénéficient maintenant de soins de qualité à ces garderies régionales », a déclaré Carrie Lynn Poole-Cotnam, travailleuse sociale municipale, qui fera valoir ce point de vue aujourd’hui au conseil de la région de Peel avant la tenue d’un vote controversé sur la fermeture des garderies.  « Nous nous demandons aussi pourquoi le conseil accepterait de dépenser des millions de dollars pour fermer les garderies et devenir un gestionnaire de systèmes. »

Le montant de 12,4 millions de dollars est mentionné à la page 32 du rapport de l’expert-conseil « pour des dépenses administratives associées à l’abandon par la région de la prestation directe de services de garde à l’enfance ».

« Maintenant que le rapport de l’expert-conseil est enfin rendu public, nous pouvons constater qu’il sert tout simplement d’excuse à la région pour se retirer des services de garde et céder la place aux garderies privées, a affirmé Mme Poole-Cotnam, membre du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). En fin de compte, moins de familles pourront se payer des services de garde à l’enfance de bonne qualité et l’accès des familles des quartiers défavorisés à ces services sera plus restreint. »

Les familles les plus touchées seront celles qui ont des enfants ayant des besoins spéciaux, car beaucoup d’exploitants communautaires et à but lucratif n’ont pas de personnel possédant les compétences voulues pour leur fournir des soins adéquats. 

Lorsque des garderies accessibles et publiques ferment leurs portes, ce sont les services de garde à but lucratif de moindre qualité qui remplissent le vide.  Déjà, plus de 54 pour cent des services de garde offerts aux enfants de moins de six ans dans la région de Peel sont à but lucratif, comparativement à 25 pour cent à l’échelle de l’Ontario.

Avant Noël, une entreprise à but lucratif basée en Alberta et inscrite à la bourse de Toronto a annoncé l’acquisition de quatre garderies de Mississauga et de trois autres à Windsor. Windsor avait fermé neuf de ses garderies municipales en 2010. La société compte prendre une expansion rapide et veut posséder une part de dix pour cent des services de garde à l’enfance au Canada.

Pour en savoir plus :

Carrie Lynn Poole-Cotnam                
SCFP-Ontario                                    
613 864-1061

Stella Yeadon                                        
Communications du SCFP
416 559-9300

Article connexe :

Parents fight to save Peel child care (Des parents luttent pour sauver les garderies de Peel) (25 janvier 2012)