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Les employés de soutien de la Commission scolaire Marie-Victorin sont consternés d’apprendre que cinq de leurs postes seront supprimés en juillet 2012. Il s’agit de deux postes à temps complet en entretien ménager et de trois postes en entretien des bâtiments. Pour leur syndicat, ces compressions auront nécessairement un impact sur l’état des établissements que les élèves et le personnel fréquentent.

Déjà, en juillet 2010, six postes à temps complet avaient été supprimés : des plombiers, des ouvriers certifiés ainsi qu’un électricien.

« Après ces compressions, il ne faudra pas s’étonner que des bâtiments deviennent en mauvais état, voire insalubres. On n’a qu’à penser à ce qui vient d’arriver à la Commission scolaire de Montréal. Allons-nous sacrifier la santé et la sécurité de nos enfants? »,a demandé René Séguin, président de la section locale 1538 du SCFP.

Pour l’exercice 2011-2012, la Commission scolaire Marie-Victorin a inscrit un déficit de 4 060 106 $ dans ses prévisions. Parmi les sources de ce déficit, il faut noter les compressions récurrentes de 4 816 289 $ imposées par le gouvernement provincial à la commission scolaire en avril 2011. Contrairement à ce que la ministre de l’Éducation Line Beauchamp a mentionné en avril, le syndicat ne croit pas que ces compressions pourront être effectuées à même les surplus et qu’elles ne toucheront pas les services aux élèves.

« Tous ces postes sont nécessaires au bon entretien des établissements. Nous pensons que la commission scolaire devrait faire marche arrière, car nous craignons qu’autrement elle finisse par se tourner vers la sous-traitance. En fin de compte, cela coûterait beaucoup plus cher que d’avoir ses propres employés à l’interne. Ce serait donc un retour à la case départ avec en plus une aggravation des problèmes budgétaires »,a déploré René Séguin, qui représente les employés cols bleus de la commission scolaire.