Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

REGINA : Selon des données obtenues par le service de la recherche du SCFP en vertu de la loi sur l’accès à l’information, le centre public de chirurgie d’un jour qu’on promet depuis si longtemps à Regina réussirait mieux à accroître la capacité chirurgicale de la région que le recours aux cliniques privées.

Le centre chirurgical ambulatoire (Ambulatory Surgery Centre ou ASC) de Regina, d’abord promis au printemps 2007 par l’ancien gouvernement néo-démocrate, devait effectuer 7 000 interventions sur patients externes dès son ouverture en 2011. Il devait aussi abriter un nouveau centre d’imagerie diagnostique, ainsi qu’une clinique de préadmission ouverte à tous les patients en chirurgie de la région.

Selon des documents qu’a obtenus le SCFP, l’agence régionale de la santé de Regina-Qu’Appelle s’attendait à ce que ce nouveau centre, dont la construction aurait coûté 14 millions de dollars, ait « un impact considérable » sur l’expérience chirurgicale des patients. On y aurait trouvé cinq salles d’opération complètes « capables de satisfaire tous les besoins en chirurgie externe dans la région, à peu de choses près. »

Malheureusement, en 2009, le Parti Saskatchewan a reporté le financement du projet.

Par la suite, l’agence régionale a signé avec des cliniques privées des ententes prévoyant la réalisation d’environ 350 chirurgies en 2010-2011 et 1 700 en 2011-2012. Ces chiffres sont très loin des cibles projetées pour le centre ambulatoire public, fait remarquer Cheryl Stadnichuk, chercheuse au SCFP.

« En optant pour la sous-traitance des chirurgies, l’agence régionale n’a pas pris une bonne décision pour les patients, affirme-t-elle. Au lieu d’améliorer la capacité chirurgicale, l’agence fait face à une poursuite de plusieurs millions de dollars de la part d’une clinique privée et à des allégations de conflit d’intérêts. »

Gordon Campbell, président du Conseil de la santé du SCFP, soutient que la « meilleure voie » vers une plus grande capacité chirurgicale dans la région demeure celle d’un centre ambulatoire public : « Si le gouvernement tient vraiment à penser d’abord aux patients, il doit rétablir le financement de ce centre et le faire construire. »

Pour en savoir plus, contactez : 

Gordon Campbell au 306-539-0661 ou Cheryl Stadnichuk au 306-525-5874

Site Internet: keephealthcarepublic.ca