Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Au troisième jour des discussions sur le changement climatique qui ont lieu à Durban en Afrique du Sud, dans le cadre de COP 17, le Canada s’est vu décerné le prix du « fossile du jour ». Le prix est accordé par un regroupement de 700 organisations non-gouvernementales au pays ou aux pays qui font le plus obstacle aux discussions menées sous l’égide des Nations Unies. Le Canada s’est vu accorder ce douteux honneur pour une 3e journée de suite.

Cette fois, le Canada est pris à partie pour n’avoir démontré aucune disposition à comprendre le « Principe des responsabilités communes mais différenciées », une phrase tirée du Protocole de Kyoto. Elle fait référence au fait que les pays développés ont une plus grande responsabilité pour faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre parce que les pays prospères comme le Canada ont beaucoup plus contribué au changement climatique que les pays émergeants. Ce principe est une reconnaissance du fait que les pays industrialisés devraient être ceux qui agissent les premiers et plus rapidement pour régler les problèmes qu’ils ont largement contribué à causer.

Le ministre fédéral de l’Environnement, Peter Kent, a été jusqu’à faire référence à cette effort plus soutenu demandé aux pays développés comme étant un paiement de culpabilité. 

 :te/sepb491