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En plus de perdre leur droit à la négociation collective, les ambulanciers paramédicaux sont la cible de sociétés d’experts-conseils en gestion qui recommandent de sabrer dans les budgets des SMU, et d’associations de pompiers qui, de concert avec des administrations de droite, travaillent à en faire autant.  C’est ce qu’ont appris les participants à une réunion du secteur des SMU tenue avant le congrès.

Ce genre de cas est particulièrement controversé à Toronto, où le maire de droite Rob Ford, en pleine campagne antisyndicale, a retenu les services de la société KPMG pour rédiger un rapport sur les services essentiels de la ville.

Le coprésident du forum, BJ Chute, de la section locale 873 en Colombie-Britannique, a incité les délégués à se méfier de ce type de rapports dans leurs municipalités.

« Tout le monde devrait connaître KPMG et faire un peu de recherche sur l’organisation, a affirmé BJ Chute.  Prévoyez les coups, parce que ces groupes sont très bien financés et très à droite, et ils sont vraiment contre tout service ambulancier public. KPMG sera bientôt dans une organisation près de chez vous.  Ses rapports sont très bien écrits et je vous invite tous à faire preuve de beaucoup de vigilance. »

Aussi à Toronto, le chef des pompiers recommande la fusion des services d’incendie et des services médicaux d’urgence, une mesure qui pourrait avoir des implications nationales pour les ambulanciers paramédicaux.

« Ce dossier est extrêmement politique, a souligné Mark Ferguson, président de la section locale 416 du SCFP.  Nous avons communiqué avec chaque conseiller municipal et avec le maire pour leur faire prendre conscience des distinctions entre les deux professions et pour les avertir que la fusion serait une erreur.  Nous nous attendons à être consultés tout au long de ce processus. »