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ABBOTSFORD, C.-B. – Aujourd’hui, on annonçait l’octroi d’une subvention fédérale au projet PPP d’approvisionnement en eau de la Ville d’Abbotsford. Cela n’a rien de surprenant, puisque c’est ainsi (c’est-à-dire par une subvention de 65,7 millions de dollars des contribuables) que le gouvernement fédéral cherche à pousser les collectivités à privatiser des services comme le traitement et la distribution d’eau potable.

Cette annonce ne change rien aux chiffres. Les partenariats public-privé coûtent plus cher, en raison de coûts d’emprunt plus élevés, de la perte du partenaire public local, d’une redevabilité plus lâche et de coûts d’exploitation plus élevés.

On pourrait assurer l’approvisionnement futur d’Abbotsford en eau potable d’une manière plus efficace, plus transparente et plus économique. Il existe d’autres options.

Selon l’accord commercial actuellement négocié avec l’Union européenne, le droit des compagnies à contrôler notre eau pourrait supplanter celui de la population. Dans un tel climat, il pourrait s’avérer désastreux de transférer nos droits sur notre eau potable au privé pour les 30 prochaines années.

« La politique du gouvernement fédéral est aberrante, a déclaré Lynn Perrin, porte-parole de Water Watch Mission-Abbotsford. Elle envoie aux municipalités le message que, pour avoir accès au financement fédéral pour des infrastructures essentielles, il faut accepter de privatiser nos services. »


Pour en savoir plus, contactez : 

Lynn Perrin
Porte-parole de Water Watch Mission-Abbotsford
 604-309-9369

Murray Bush
Conseiller national en communication du SCFP
 778-554-2234