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Le SCFP a applaudi cet après-midi le dépôt d’un projet de loi privé du député NPD Alexandre Boulerice visant à étendre aux emplois de compétence fédérale les mesures provinciales d’indemnisation pour le retrait préventif des femmes enceintes. Parmi ces domaines, mentionnons les transports aérien et ferroviaire, les banques, les communications, les ports et le transport de valeurs.

Présentement, le retrait préventif signifie des prestations d’assurance-emploi à 55 pour cent du salaire pour les femmes enceintes œuvrant dans un domaine relevant du Code canadien du travail. Chaque semaine de prestations raccourcit d’une semaine le congé de maternité subséquent. Un tel retrait préventif équivaut donc à un congé sans solde.

Ce régime entraîne une contrainte économique qui force beaucoup de femmes enceintes à demeurer au travail et à courir des risques pour elles et leur fœtus. S’il est adopté, le projet de loi permettrait l’accès égal de toutes les travailleuses du Québec au retrait préventif payé. En effet, les travailleuses occupant un emploi régi par le Code du travail du Québec peuvent bénéficier de prestationsde la CSST à 90 pour cent du salaire.

« Cela fait longtemps que le SCFP revendique cette égalité de traitement pour les travailleuses du Québec sous juridiction fédérale. Dans le domaine du transport aérien par exemple, plusieurs agentes de bord sont confrontées à des choix difficiles entre leur situation économique et des risques de santé. Comme c’est la santé des femmes enceintes et des enfants à naître qui est en jeu, nous comptons sur tous les députés de la Chambre des communes pour appuyer cette excellente initiative et ne pas en faire un enjeu partisan »,selon Nathalie Stringer, agente de bord et présidente de la Composante d’Air Transat du SCFP.