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« Faites votre part afin d’améliorer le soutien aux enfants à risque », lance le personnel d’aide à l’enfance de la SAE de Toronto, sur le point d’entamer des moyens de pression.

TORONTO – Les employés d’aide à l’enfance de la Société d’aide à l’enfance de Toronto (SAET) sont plus de 700 à se dévouer au bien-être des enfants vulnérables et des familles en crise. Dans cet esprit, ils profitent des récentes négociations collectives pour tenter d’améliorer la qualité du soutien et des services, dans le but de mieux protéger les enfants à risque.

Or, plus tôt cette semaine, les négociations ont rompu. L’équipe de négociation de la SAET ne s’est pas présentée à une séance de négociation d’une journée organisée avec l’aide du ministère du Travail.

Aujourd’hui, le personnel de la SAET, soit des membres de la section locale 2316 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), demande à son employeur de faire des enfants à risque une priorité et de faire sa part pour améliorer la qualité du soutien, en revenant à la table de négociation, selon Aubrey Gonsalves, travailleur des services familiaux à cette SAE et président du SCFP 2316. « Travaillez à la conclusion d’une nouvelle convention collective, pour éviter une perturbation des services », lance-t-il à l’employeur.

Depuis quelques semaines, plus d’une douzaine de sociétés d’aide à l’enfance du grand Toronto, dont la SAE catholique de Toronto et la SAE de Durham, ont milité aux côtés du SCFP pour demander à la province d’accroître leur financement, en plus de réussir à conclure de nouvelles conventions collectives. Si la Société d’aide à l’enfance de Toronto a participé à l’effort dans le dossier du financement provincial, elle a refusé jusqu’à présent de mener des négociations constructives.

L’aide à l’enfance est un mandat accordé par loi provinciale; les SAE sont financées par le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse (MSEJ). Or, ce ministère a annoncé l’arrivée d’une nouvelle formule de financement, et plusieurs sociétés ont peur que le gouvernement leur verse moins d’argent pour prodiguer les services qu’elles ont le mandat de fournir.

« On a su éviter toute perturbation aux services en mettant un peu de créativité dans la résolution des problèmes à la table de négociation, affirme M. Gonsalves. Encore faut-il que les deux parties – le syndicat et l’employeur – soient présentes pour négocier. Les autres SAE ont démontré qu’une entente est possible. Elles ont réussi à améliorer la qualité du soutien en assurant un nombre d’employés adéquat. Pourquoi la Société d’aide à l’enfance de Toronto s’arrange-t-elle pour forcer une perturbation des services, alors qu’une entente est à portée de main? »

Les membres du SCFP 2316 ont voté à plus de 97 pour cent en faveur des moyens de pression. La date limite pour la grève est le lundi 3 octobre à minuit une.
  

Pour en savoir plus, veuillez contacter :

Aubrey Gonsalves                 
Présidente du SCFP 2316  
(416) 463-5967

Stella Yeadon 
Communications du SCFP
(416) 559-9300