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Il y a exactement 100 ans, en mars 1911, la première Journée internationale des femmes était célébrée, après sa création à la deuxième conférence  de l’Internationale socialiste tenue à Copenhague, au Danemark, l’année précédente. Les délégués à la conférence avaient unanimement convenu de créer une journée soulignant la lutte des femmes pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

C’est aussi en mars 1911 qu’une tragédie a frappé un atelier de vêtements de New York.  Les flammes ont dévoré l’usine Triangle Shirtwaist, tuant plus de 140 personnes, la plupart des femmes. L’incendie a attiré l’attention sur les déplorables conditions imposées aux travailleuses des usines et l’événement est devenu le symbole de la lutte pour la justice et un traitement équitable.

Cent ans plus tard, dans la foulée de ces événements et du travail accompli par les syndicats et d’autres organisations, le 8 mars est désormais reconnu internationalement, souligné aux Nations Unies et, dans de nombreux pays, désigné fête nationale. Bien que la journée serve surtout à rendre hommage à la lutte pour l’égalité, elle permet aussi de souligner les progrès réalisés par les femmes.

Pourtant, malgré ces progrès, les attaques lancées contre le secteur public et ses syndicats menacent les gains obtenus par les femmes en matière d’égalité.  Voyez la déclaration de l’Internationale des Services Publics pour de plus amples détails.

Paul Moist et Claude Généreux, respectivement président national et secrétaire-trésorier national du SCFP, ont écrit une lettre pour souligner la date et en expliquer l’importance, ainsi que pour décrire le travail effectué par le SCFP en faveur de l’égalité.

Le bureau national du SCFP a créé une affiche sur les luttes des femmes en cours dans les milieux de travail. De nombreux bureaux régionaux du SCFP ont aussi créé leurs propres affiches.

Le Congrès du travail du Canada (CTC) a diffusé sur son site Web une déclaration sur l’écart salarial qui se maintient entre les femmes et les hommes et sur l’importance critique de bons régimes de retraite pour assurer l’égalité des femmes.

Entre-temps, un peu partout au pays, les membres du SCFP participeront à un éventail d’activités organisées par les sections locales, les bureaux régionaux et d’autres groupes.

Par exemple, à Summerside, les membres du SCFP-Î.-P.-É. participent à des séances de formation et à une activité spéciale mettant en vedette l’artiste Georgia Scott.

À Montréal, une manifestation de femmes contre un projet de taxe utilisateur-payeur pour les soins de santé et les services sociaux aura lieu à midi au complexe Desjardins.

À Ottawa, une soirée intitulée  « Je suis peut-être une féministe, mais… » aura lieu aux Archives nationales, où on pourra assister à « La prochaine Top féministe du Canada » et à la remise des Femmys, les prix des féministes de la région de la Capitale nationale.

À Winnipeg, un petit déjeuner spécial offert au Union Centre sera suivi d’un atelier intitulé « The F-Word, the History of Women in the Labour Movement and Radical Cheerleading » (Le mot en « F » : l’histoire des femmes dans le mouvement syndical et le cheerleading radical).

À Vernon, en C.-B., une soirée de comédie intitulé « I Am Woman Hear Me Laff » (Je suis une femme écoutez-moi rire) sera présentée au Vernon Performing Arts Centre.

Beaucoup d’autres activités sont prévues partout au pays. Consultez les sites Web régionaux du SCFP ou votre babillard local pour en savoir plus.