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Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Société de transport de Laval (STL) prépare une grève de 24 heures le 10 janvier prochain. Lors de la dernière rencontre de négociation mardi dernier, ses représentants ont été pris par surprise par un revirement complet d’attitude de l’employeur. Ce dernier a déposé une offre dite finale qui inclut ses principales exigences et exclut l’essentiel des demandes syndicales. Jusque-là, les négociations avaient beaucoup progressé et une entente était très proche.

Les deux parties se sont donc entendues ce matin sur les services essentiels à maintenir le 10 janvier. L’entente a été soumise pour approbation au Conseil des services essentiels, qui rendra une décision sous peu. Elle prévoit le maintien du service normal de 6 h à 9 h, de 15 h 30 à 19 h et de 23 h à 1 h. En dehors de ces périodes, aucun autobus de la STL ne circulera. De plus, le transport scolaire assuré par la STL sera complètement interrompu. Cela concerne tous les établissements de la Commission scolaire de Laval, plus quelques établissements privés. Quant au transport adapté, il ne relève pas de la STL et n’est pas concerné par la grève.

« Nous étions prêts à envisager des horaires plus contraignants en échange d’améliorations aux salaires et au régime de retraite. L’employeur a mis brutalement les freins alors qu’une entente était à portée de main. Malgré cela, nous demeurons disponibles pour relancer le processus sur des bases raisonnables. Si rien ne bouge, nous irons en grève éclair le 10 janvier », a déclaré Richard Ouimet, président du syndicat.

La section locale 9870 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente les quelque 500 chauffeurs d’autobus de la STL depuis le 13 septembre dernier. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 juillet 2010.