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Le syndicat qui représente les chauffeurs d’autobus scolaires au Nouveau-Brunswick déclare que le gouvernement ne devrait pas attendre qu’une autre tragédie ne survienne avant d’exiger le recours aux autobus scolaires pour les activités parascolaires.

« La semaine dernière, deux autobus nolisés privés avec 60 élèves à bord ont été retirés de la circulation, car les pneus ont été jugés dangereux. Cet incident prouve à nouveau la nécessité d’utiliser les autobus scolaires pour ce genre de trajets », a déclaré Delalene Harris Foran, présidente du Conseil des syndicats de districts scolaires du Nouveau-Brunswick (SFCP 1253).

« Chaque jour, les conducteurs d’autobus scolaires, spécialement formés, inspectent leur véhicule et deux fois l’an l’inspection est menée par des mécaniciens qualifiés. Nos autobus satisfont à toutes les normes provinciales. Les conducteurs professionnels d’autobus scolaires détiennent un permis de catégorie 2-B et sont parmi les conducteurs les plus réglementés du Nouveau-Brunswick. Notre fiche de sécurité est sans pareil en Amérique du Nord et nous en sommes fiers. Les conducteurs d’autobus scolaires suivent de la formation et subissent des tests régulièrement au sujet de la sécurité des élèves et des véhicules — plus que n’importe quelle autre catégorie de conducteurs », a-t-elle ajouté.

« Nous sommes heureux que le ministre de l’Éducation, Jody Carr, ait immédiatement demandé aux écoles de ne plus utiliser d’autobus privés avant que l’investigation de cet incident ne soit réalisée. Nous croyons que le ministre devrait faire davantage et appliquer dès maintenant les recommandations de l’enquête du coroner au sujet de l’utilisation des autobus privés pour les activités parascolaires. »  

L’enquête du coroner mentionnait qu’on devrait toujours utiliser un conducteur d’autobus qui détient au moins un permis de catégorie 2-B avec les certificats pour les autobus scolaires et les aérofreins, et ce, pour toutes les activités parascolaires hors site. Les enseignants, les entraîneurs et les parents, tout comme les bénévoles, ne devraient pas conduire les jeunes à des activités hors site. »

« Nous demandons au ministère de l’Éducation d’appliquer dès maintenant les recommandations de l’enquête du coroner qui précisent que seuls les conducteurs d’autobus scolaires de catégorie 2-B devraient assurer le transport des élèves, et ce, en tout temps. Tenter de réaliser des économies à ce chapitre est trop risqué. »

« L’attitude des gens concernés doit changer. Nous devons cesser de tenter d’économiser aux dépens de la sécurité des enfants. Les coupes dans le transport des élèves coûtent des vies. La sécurité commence dès que les pneus touchent le pavé, c’est-à-dire avec les autobus et les conducteurs », a conclu Mme Harris Foran.