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Les Libéraux sont-ils toujours aussi fidèles aux agriculteurs et petites entreprises ontariennes? La nouvelle loi sur l’approvisionnement gêne l’économie locale

Les agriculteurs ontariens et petites entreprises des villes comme Peterborough, London, Belleville, Cornwall et Windsor ont de quoi s’inquiéter : le nouveau projet de loi sur l’approvisionnement du secteur public, sur le point d’être adopté à toute vitesse, leur nuira s’il n’est pas sérieusement modifié, selon Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO).

Le projet de loi 122 ou Loi de 2010 sur la responsabilisation financière du secteur public cherche à régir l’approvisionnement, le recours à la sous-traitance et le lobbying des organismes parapublics. Le gouvernement McGuinty l’a déposé après qu’un rapport du vérificateur général aie fait état d’irrégularités généralisées dans l’embauche de consultants.

Le CSHO appuie l’esprit du projet, soit une plus grande transparence et une responsabilisation accrue pour l’utilisation des deniers publics dans la prestation de services publics de santé. « Cependant, soutient M. Hurley, nous craignons fortement que les politiques d’approvisionnement, si elles sont adoptées telles quelles, se développent à huis clos et découragent les hôpitaux et autres organismes parapublics d’acheter local. Cela nuira aux économies locales. »

« La récession a fait mal aux petites localités ontariennes, à leurs travailleurs, agriculteurs et petites entreprises, poursuit M. Hurley, qui, devant le comité qui tiendra des audiences aujourd’hui à Queen’s Park, suggérera des amendements au projet de loi 122. Les députés doivent demander des modifications au projet, afin d’encourager l’approvisionnement local, pour aider ces économies à se redresser. »

On s’inquiète aussi que la loi ignore les organismes à but lucratif et maisons de soins de longue durée qui touchent du financement public. Contrairement aux hôpitaux, les organismes privés subventionnés ne devront pas rendre de comptes sur leur recours à la sous-traitance ou les dépenses de leurs dirigeants. Et ils n’auront pas à répondre aux demandes d’accès à l’information.

Le CSHO demande des amendements au projet de loi 122 afin que tout organisme recevant des fonds publics, qu’il soit privé ou public, soit assujetti aux mêmes règles « et que l’exigence de reddition quant aux contrats des consultants s’applique à tous les contrats », ajoute M. Hurley.

Pour en savoir plus, veuillez contacter :
Michael Hurley
Président, CSHO/SCFP
416-884-0770

Stella Yeadon  
Communications du SCFP
 416-559-9300