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SASKATOON, SK – Les travailleuses et travailleurs de l’éducation de toute la province se réunissent à Saskatoon aujourd’hui et demain pour discuter de l’impact des compressions imposées dans les postes d’aides à l’enseignement sur l’apprentissage des élèves, examiner les gains en négociation et planifier les prochaines étapes de leur campagne syndicale pour obtenir des négociations provinciales.

Le SCFP, qui représente environ 80 pour cent des travailleuses et travailleurs de soutien scolaire de la province, veut négocier une entente provinciale pour les 6 500 membres du SCFP du secteur de la prématernelle à la 12e année (pre-K -12), un droit dont jouissent les enseignants depuis les années 1970.

Les aides à l’enseignement, les secrétaires, les chauffeurs d’autobus scolaires et d’autres travailleuses et travailleurs de soutien scolaire représentés par le SCFP sont présentement régis par l’une ou l’autre de 26 conventions collectives conclues avec les divisions scolaires locales, comparativement à 58 contrats avant les fusions scolaires réalisées en 2006.

« Les négociations locales sont un problème de taille, car elles créent des disparités importantes dans les salaires et avantages sociaux de nos différents membres », a soutenu Brigitte Scott, présidente du comité de direction des travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP.

La différence salariale pour les aides à l’enseignement et les secrétaires scolaires peut aller jusqu’à cinq dollars de l’heure d’une division à une autre, a-t-elle expliqué.  En outre, dans certaines écoles, les travailleuses et travailleurs ont droit à des régimes d’avantages sociaux entièrement payés par l’employeur, tandis que d’autres n’en ont pas du tout.

Un nouveau document de recherche rédigé par le SCFP montre que les fusions scolaires ont donné lieu à d’importantes bonifications des salaires et avantages sociaux des travailleuses et travailleurs de l’éducation. Mme Scott se réjouit de ces gains, mais elle ajoute qu’il « reste encore bien du chemin à parcourir avant d’atteindre la parité entre divisions ».

Tant le NPD que le Saskatchewan Party avaient appuyé la tenue de « discussions exploratoires » sur les négociations provinciales aux dernières élections.  Mais le gouvernement du Saskatchewan Party y a renoncé après avoir appris que l’Association des conseils scolaires de la Saskatchewan s’y opposait.

En plus des négociations provinciales, les participants à la conférence discuteront des répercussions de l’élimination des aides à l’enseignement de la salle de classe projetée par le gouvernement.

Plus de 100 travailleuses et travailleurs de soutien scolaire sont inscrits à cette conférence de deux jours, qui s’amorce à 13 h, au Sheraton Cavalier.
 

Pour de plus amples détails :  

Brigitte Scott
Présidente, comité de direction des travailleuses et travailleurs de l’éducation
SCFP-Saskatchewan
 306-230-2647