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STURGEON FALLS (Ontario) – Les travailleurs des services des Travaux publics, de l’eau et des égouts de West-Nipissing ont accordé un fort mandat de grève à leurs comités de négociation afin de lutter contre des attaques discriminatoires flagrantes de la part de la municipalité, de la direction et du conseil de West-Nipissing contre les travailleuses de la ville.

« Nous ne permettrons pas que nos membres féminines, qui sont majoritaires dans la classe des emplois de bureau, soient prises à partie par cet employeur », a déclaré le président de la section locale 535 du SCFP, Paul Lafleur, après que les négociateurs patronaux mandatés par le Conseil municipal de West-Nipissing aient spécifiquement ciblé les travailleuses, demandant que les employés de bureau, une classe d’emploi composée majoritairement de femmes, travaillent un plus grand nombre d’heures, sans rémunération supplémentaire.

Les membres de la section locale 535-01 du Syndicat canadien de la fonction publique  (SCFP), qui représente 45 employés des Travaux publics se sont prononcés dans une proportion de 86 pour cent en faveur du déclenchement d’une grève si une convention collective équitable ne peut être conclue. La section locale 535-02 qui représente 8 travailleurs de l’eau et des égouts s’est prononcée à 100 pour cent pour le déclenchement d’une grève si l’employeur ne renonce pas à ses demandes de concessions et s’il ne met pas fin à la discrimination à l’encontre du groupe des employés de bureau, majoritairement composé de femmes.

« La direction exige d’autres concessions, notamment une modification des heures de travail qui équivaut à du surtemps, mais sans rémunération en surtemps. Notre mandat de grève témoigne de la détermination de nos membres à se battre pour un contrat de travail équitable et exempt de toute discrimination, a affirmé le vice-président de la section locale 535, Omer Lavergne. Nous tentons de bloquer une tentative flagrante de discrimination et des demandes de concessions qui auront pour résultat une érosion de nos droits en milieu de travail – c’est une question d’équité et de respect. »

« Le SCFP est déterminé à revenir à la table de négociation afin de tenter de négocier une nouvelle entente. Nous sommes disposés à revenir à table n’importe quand, mais l’employeur doit de son côté être disposé à abandonner ses attaques contre les travailleuses et à traiter toutes les unités de négociation équitablement », a pour sa part affirmé la conseillère syndicale SCFP, Fran Ludwick.

Une grève ou un lock-out affecterait les services d’eau et d’égouts, les services administratifs à l’Hôtel de ville, et les services de travaux publics et de loisirs. Le SCFP s’est dit prêt à reprendre la négociation afin d’éviter que les services municipaux soient perturbés.

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Pour information :

Paul Lafleur, Président de la section locale 535, 705-753-9568
Omer Lavergne, Vice-président de la section locale 535, 705-840-8848
Fran Ludwick, Conseillère syndicale SCFP, 705-474-9765 (bureau), 705-358-0663
Robert Lamoureux, Service des communications du SCFP, 416-292-3999