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L’imposition d’un superviseur provincial à la Société d’aide à l’enfance (SAE) de Huron-Perth par la ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse (MSEJ) et le renvoi récent du directeur exécutif et du conseil de gouvernance de l’organisme ont créé une inquiétude généralisée dans le secteur de la protection de l’enfance, selon le syndicat qui représente 100 membres du personnel des premières lignes de la société locale d’aide à l’enfance.

« En nommant un superviseur provincial à Huron-Perth, la ministre lance un avertissement à toutes les autres SAE de la province : réduisez votre déficit ou vous hériterez aussi d’un superviseur », a déclaré Lucille Charron, présidente de la section locale 1427 du SCFP.

Dernièrement, le conseil et le directeur de Huron-Perth ont affirmé publiquement qu’ils refusaient de sabrer dans les programmes et les services pour éponger le déficit de près de 2,1 millions de dollars de l’organisme, parce que les effets sur les services seraient trop néfastes. Ils ont aussi annoncé que l’organisme fermerait à la mi-décembre.

Partout dans la province, les membres des SAE, représentés par le SCFP, craignent que le gouvernement libéral ne revienne sur sa promesse de financer les programmes et les services qui soutiennent ses propres changements à la loi sur la protection de l’enfance de 2006. Cette loi, censée améliorer le sort des enfants et des familles – notamment en évitant de placer les enfants dans des familles d’accueil afin de les laisser dans leurs propres familles et communautés – est efficace et est très appréciée par le secteur.

Les organismes de protection de l’enfance de tout l’Ontario croulent sous les déficits après des années de financement insuffisant pour soutenir les changements législatifs de 2006. Résultat : 37 organismes d’aide à l’enfance sont en déficit. Onze d’entre eux ont décidé de poursuivre la province devant les tribunaux et exigent un examen judiciaire de leurs niveaux de financement pour obliger le ministère à se conformer à la loi dans ses décisions relatives au financement.

La ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Laurel Broten, a déclaré publiquement qu’elle ne permettra pas que les enfants soient mis en situation de risque. « Nous sommes bien décidés à obliger la ministre et nos députés provinciaux à respecter cette déclaration », a affirmé Mme Charron.


Pour de plus amples détails :

Lucille Charron
Présidente, section locale 1427 du SCFP
519-276-1286

Stella Yeadon
Communications du SCFP
 416-559-9300