Ce qui suit est une lettre écrite par Paul Moist, président national du SCFP, au Premier ministre Stephen Harper, condamnant les responsables de la tentative de coup d›État en Équateurla semaine dernière. Paul Moist demande que Ie gouvernement canadien rejette explicitement toute tentative de renversement de I’administration démocratiquement élue du président Correa.
Le 4 octobre 2010
Monsieur Ie Premier ministre,
Au nom du Syndicat canadien de la fonction publique, nous tenons à condamner les responsables de la tentative de coup d›État menée en Équateur la semaine dernière.
Je remarque que Ie gouvernement canadien a dit être préoccupé par I’agitation politique croissante en Équateur et qu’il a coparrainé une résolution au Conseil permanent de l’Organisation des États américains visant a réitérer I’appui au gouvernement démocratiquement élu de la République de l›Équateur. En nous basant sur les observations du président Rafael Correa, qui affirme qu’iI ne s’agit pas simplement d’un différend au sujet des avantages sociaux avec la police, nous croyons que Ie gouvernement canadien devrait rejeter explicitement toute tentative de renversement de I’administration démocratiquement élue du président Correa.
En août, I’honorable Peter Kent s’est rendu en Équateur et a affirmé ce qui suit : « En renforçant les relations et en travaillant avec des pays clés comme Ie Panama et l›Équateur, Ie Canada continue de promouvoir la gouvernance démocratique, la prospérité et la sécurité dans l’ensemble de I’hémisphère. » Le Canada doit se montrer à la hauteur de ces déclarations et condamner avec vigueur toute tentative de renversement de gouvernements légitimes et démocratiquement élus.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Ie Premier ministre, I’expression de ma très haute considération.
Le président national,
Paul Moist