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Réunis en assemblée générale la semaine dernière, les employés cols blancs de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville ont voté à 87 pour cent en faveur d’une grève de 48 heures, à déclencher au moment jugé opportun. Ce mandat donne suite à la manifestation des cols blancs du 20 septembre et s’inscrit dans une montée mesurée des moyens de pression. Après quatre ans et trois mois sans contrat de travail, les syndiqués souhaitent faire aboutir la négociation.

Le point d’achoppement est la gestion du régime de retraite. L’employeur veut placer le régime sous sa juridiction immédiate, alors que la partie syndicale préfère le laisser dans le regroupement des anciennes villes défusionnées de Longueuil (Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno-de-Montarville).

« Nous nous sommes rapprochés d’une entente ces derniers temps grâce à l’ouverture du maire Claude Benjamin. En effet, nous sommes d’accord sur l’idée de signer la nouvelle convention collective, d’une part, et de régler la question du régime de retraite par lettre d’entente, d’autre part. Le dernier bout de chemin consiste à rédiger cette lettre d’entente. Mais il faut faire vite, nos membres commencent à s’impatienter après quatre ans », a déclaré Daniel Duval, président du SCFP 306.

Les quelque 75 employés cols blancs de Saint-Bruno-de-Montarville sont membres de la section locale 306 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ils sont au service des citoyens à titre de bibliothécaires, préposés aux prêts, commis à l’administration, inspecteurs en bâtiment, préposés aux loisirs, préposés au service à la clientèle, secrétaires, techniciens, etc.