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Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les membres du Syndicat des débardeurs du port de Montréal ont adopté à 94 pour cent, conditionnellement à quelques corrections, l’entente de principe renouvelant leur convention collective jusqu’au 31 décembre 2012. Cela survient deux semaines après la signature de l’entente avec l’Association des employeurs maritimes et deux mois après la levée du lock-out qui avait paralysé le port pendant cinq jours cet été.

Les clauses salariales négociées prévoient des hausses allant de 1,5 à 2,5 pour cent pour les années 2009 à 2012. Pour aider l’employeur à réaliser des économies, les syndiqués ont accepté un nouveau programme de départs volontaires à la retraite. Quant au régime de sécurité salariale, qui compense la disponibilité constante et les horaires irréguliers, des aménagements ont été prévus pour en contrôler les coûts.

« Cet été, nous disions qu’une entente était à portée de main. Nous sommes très heureux d’avoir tenu parole. Je félicite les débardeurs pour leur engagement et leur discipline tout au long du processus. Ils ont gardé le cap et prouvé que l’écart entre les parties était tout à fait franchissable. Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur le bon déroulement et la stabilité des activités au port de Montréal pour les années à venir », a déclaré Daniel Tremblay, président du Syndicat des débardeurs du port de Montréal (SCFP 375).

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2008, les quelque 900 débardeurs du port de Montréal ont été mis en lock-out par l’Association des employeurs maritimes du 19 au 24 juillet 2010. Le vendredi 23 juillet, en assemblée générale, 700 d’entre eux ont voté à l’unanimité en faveur du protocole de retour au travail et, dans la nuit du 9 au 10 septembre, le syndicat a décroché une entente de principe avec l’employeur.