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Le SFCP va contribuer 50 000 $ pour l’aide aux sinistrés du Pakistan

Le SCFP va contribuer 50 000 $ d’aide d’urgence pour le Pakistan. Sous recommandation de l’Internationale des Services Publics (ISP) et de la Fédération des travailleurs du Pakistan, le SCFP va transmettre son don aux Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

« Il est important pour les membres du SCFP que nous fassions notre part pour offrir de l’aide alors que cette crise humanitaire sévit au Pakistan, » déclare Paul Moist, président national du SCFP. « De plus, nous invitons tous nos syndicats locaux à contribuer. Nous invitons aussi d’autres organisations, les instances gouvernementales et la communauté internationale de faire ce qu’elles peuvent ».


Éducation postsecondaire virtuelle : privatisation et profit

L’exemple américain démontre que l’université virtuelle à but lucratif n’est pas une bonne solution. Les universités, facultés et futurs étudiants devraient être mieux informés des risques possibles d’une éducation privatisée. La société américaine EduMetry a le pied dans la porte des universités canadiennes. Elle sous-traite la correction d’examens et de travaux postsecondaires à une main-d’œuvre étrangère établie, par exemple, à Singapour, en Malaisie et en Inde, par le biais de ses services Virtual TA.

Le Nouveau-Brunswick est la base canadienne du MeritusU, une filiale d’Apollo Group. Récemment, Apollo a fait l’objet d’investigations lorsqu’un rapport de l’Accountability Office du gouvernement américain (août 2010) a révélé que son personnel dans certains collèges controversés encourageait des étudiants potentiels à falsifier leur revenu et leurs frais d’études sur leurs demandes de prêts. University Canada West, une institution privée du Eminata Group sise en Colombie-Britannique, affiche également un passé trouble. Lorsque la société l’a vendue en 2005, elle était au bord de la faillite.

Selon une feuille d’information fournie par le ministère de l’Éducation supérieure de la
C.-B. à propos de la fermeture de Lansbridge, la société n’a pas su maintenir sa sécurité financière requise par la loi et par les conditions de sa permission d’exercice. L’institution avait aussi failli à la condition de limiter à 12 mois l’obligation financière des étudiants, entre autres infractions. Le 20 août 2010, la province du Nouveau-Brunswick annonçait que l’université Lansbridge ne pourrait plus exercer ses activités d’institution postsecondaire attribuant des grades universitaires.

Lirez la feuille d’information fournie par le ministère de l’Éducation supérieure de la C.-B. (en anglais) : http://cupe.ca/t/Ecp.

Lire l’article For-Profit Colleges Misled Students, Witnesses Say publié dans Bloomberg (en anglais) : http://cupe.ca/t/5g8.


Un propriétaire de CHSLD néo-écossais tente d’imposer des avantages sociaux à deux vitesses

Le 25 août, le SCFP en Nouvelle-Écosse a affirmé que le plus important propriétaire de CHSLD de la province cherche à appauvrir les conditions de travail en introduisant un système d’avantages sociaux « à deux vitesses ». À cause de cela, les négociations en vue d’une première convention collective dans deux nouveaux centres de Shannex sont dans l’impasse.

À Parkland at the Lakes, qui emploie 80 travailleurs à Dartmouth, poursuit-elle, et à Bissett Court, qui en emploie 55 à Cole Harbour, on insiste pour traiter les employés sur un pied inégal, en négociant deux trousses différentes d’avantages sociaux.

« C’est pourquoi le SCFP a demandé l’intervention d’un conciliateur, pour que les parties puissent s’entendre, poursuit cette négociatrice vétérane. Mais, à titre de représentante du plus grand syndicat canadien, fort de plus de 600 000 membres, je peux affirmer catégoriquement que nous n’accepterons jamais un système qui traiterait différemment des groupes de travailleurs d’un même lieu de travail, » Kelly Murray, coordonnateur du SCFP.


Les cols blancs de Montréal dénoncent le manque de courage politique

Réunis en conseil municipal, les élus d’Union Montréal et de Projet Montréal n’ont pas hésité à rejeter du revers de la main l’idée même d’étudier des solutions alternatives aux problèmes financiers de la Ville de Montréal.

Malgré que le directeur général et le directeur des finances aient affirmé, tant publiquement qu’en commission, que des économies d’échelle étaient facilement réalisables et pouvaient assurer à Montréal des revenus de plusieurs dizaines de millions de dollars, sur une base récurrente, ces élus se sont prononcés contre la mise sur pied d’un comité ad hoc dont le mandat aurait justement consisté à étudier ces économies possibles ainsi que les effets des dédoublements de service et de l’hyper fragmentation de la Ville.

« On assiste à un manque flagrant de volonté politique » a déclaré Monique Côté, présidente du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP). « Ces élus préfèrent faire payer les citoyens et réduire les services – une solution facile et rapide – plutôt que de travailler pour s’attaquer aux véritables problèmes. Quand arrêteront-ils de gaspiller l’argent des citoyens? », poursuit Monique Côté. « Les policiers sont en colère, les pompiers le sont tout autant et pour nous, les cols blancs, il n’est pas question que nous écopions, une fois de plus de cette vision à courte vue », a-t-elle ajouté. « C’est dommage, cela aurait été une belle occasion de faire connaître nos solutions et de permettre à d’autres d’en faire autant, afin de sortir Montréal du gouffre », a conclu la présidente.

Rappelons que le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP-FTQ) est actuellement en campagne – Montréal, fais une ville de toi! – afin de sensibiliser les contribuables à l’affaiblissement, majeur, de la fonction publique municipale vidée de ses effectifs et expertises publiques. Le partage des pouvoirs entre la ville centre et ses 19 arrondissements affecte la qualité des services publics devenus disparates d’un arrondissement à l’autre et crée des iniquités faisant en sorte surtout, que les Montréalais n’en ont pas pour leur argent.


Les travailleurs municipaux du SCFP heureux de la médiation

Les travailleurs municipaux de Quesnel, en Colombie-Britannique, membres de la section locale 1050 du SCFP, sont heureux que leur employeur ait accepté de retenir les services d’un médiateur. Les membres se sont réunis le 22 août et ont voté en faveur du renouvellement de leur mandat de grève qui arrive à échéance à la fin d’août. La médiation doit commencer en septembre. Les pourparlers ont achoppé le 26 mai et les membres sont sans contrat de travail depuis juin.


Glenna Casavechia : une militante lance un programme de zone scolaire en
N.-É.

Glenna Casavechia n’a pas cessé de militer pour que les automobilistes ralentissent et respectent les zones scolaires. Le 19 août, elle rejoignait le ministre néo-écossais des Transports pour dévoiler une nouvelle signalisation pour les zones scolaires de la province. Glenna est une militante du SCFP et elle était déjà en bonne position pour faire changer les choses. Membre de l’exécutif de la section locale 4814 du SCFP, qui représente les brigadiers scolaires de la municipalité régionale de Halifax, elle fait croisade pour réduire la vitesse des voitures et forcer les automobilistes à être prudents dans les zones scolaires. Les nouveaux panneaux offerts gratuitement aux municipalités rappellent aux automobilistes qu’ils s’exposent à des amendes juteuses s’ils se font pincer à faire de la vitesse en zone scolaire.


Un trophée du SCFP décerné à la meilleure équipe de sauveteurs de la C.-B.

Les sauveteurs se sont mesurés à d’autres équipes de la Colombie-Britannique à la 11e compétition annuelle des sauveteurs, tenue le 14 août. Les membres de la section locale 403 du SCFP, travailleurs municipaux du comté de Langley, avaient organisé l’activité, ouverte aux sauveteurs de 16 ans et plus de la Colombie-Britannique.

« Il est important que les jeunes travailleurs et les employés occasionnels sachent que le SCFP les appuie et comprend les enjeux qui les touchent au travail », a déclaré Paul Albrecht, président de la section locale 403 du SCFP. La section locale 403 a aussi organisé des journées portes ouvertes pour les membres jeunes, occasionnels et nouveaux à ses bureaux.

Les travailleurs du complexe aquatique de Coquitlam – appelés les « Flipflops » – membres de la section locale 386 du SCFP, ont remporté le trophée SCFP pour la deuxième année de suite. L’équipe locale, formée des membres de la section 403 du centre communautaire de Walnut Grove, a remporté le prix de la meilleure nouvelle équipe ainsi que la compétition de forme physique.


Portrait d’action politique : Joel Bentley au conseil municipal de Windsor

Un conseiller national du SCFP, Joel Bentley a décidé de sauter dans la course pour représenter le quartier 1 de Windsor lors des élections municipales du 25 octobre prochain. Parmi les idées qu’il présente aux électeurs, M. Bentley propose de nouveaux modèles de financement municipal. Aussi, il promet d’améliorer les parcs et les centres communautaires du quartier, en plus de se pencher sur les questions de surpopulation, particulièrement à l’école publique Bellewood.

Depuis 2005, M. Bentley est conseiller national auprès de plusieurs sections locales à l’Université de Windsor, de quelques employés municipaux au Roseland Golf and Country Club et de quelques sections locales en service social et services de garde. Avant de devenir conseiller national, il était président de la section locale 1001 du SCFP, qui représentait des employés de services alimentaires et d’entretien jardinier, de conservation, de maintenance et d’entretien domestique à l’Université de Windsor, où il a étudié.


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