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FREDERICTON – Aujourd’hui, après une grève de la faim de cinq jours, le Comité de négociations de la section locale 2745 du SCFP s’est rendu devant l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick pour appuyer ses demandes de négociations. Plus de 200 militants syndicaux sont venus les encourager.

« Cette grève de la faim de cinq jours n’est qu’une des nombreuses mesures que nous prendrons au cours de l’été afin de faire passer notre message au gouvernement : nous voulons que notre employeur nous traite avec justice et respect », a déclaré Sandy Harding, présidente de la section locale 2745 du SCFP.

Elle a ajouté que la situation dramatique exigeait des moyens dramatiques également. « Nous sommes affamés de justice et de respect. Cette protestation d’une durée d’une semaine démontre l’état sérieux de la situation et ce que l’équipe est prête à faire pour que le gouvernement prenne note. »

« Le gouvernement délaisse délibérément un groupe de 3 300 femmes dans la pauvreté et refuse depuis de nombreuses années de nous garantir des heures de travail. En moyenne, nous travaillons 28 heures par semaine pendant 39 semaines par année. »

« Non seulement nous vivons sous le seuil de la pauvreté national, mais lorsque nous prenons notre retraite, nous sommes encore plus pauvres, car nos membres ne travaillent pas suffisamment d’heures pour pouvoir contribuer au régime à prestations déterminées à temps plein », a expliqué Mme Harding.

« Nous avons reçu un immense soutien tout au long de la semaine. Cette grève de la faim a renforcé notre détermination à obtenir justice pour nos membres », a-t-elle conclu.

La section locale 2745 du SCFP représente quelque 3 300 membres du personnel de soutien en éducation des écoles et des bureaux de districts scolaires du ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick.