Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le 3 mai, quelques centaines de personnes sont venues de tout le Lower Mainland pour faire part de leur expérience et plaider en faveur d’une meilleure sécurité à la retraite dans le cadre d’un forum sur le système de revenu de retraite du Canada.

À l’assemblée publique qui a duré trois heures et demi, à Richmond, en Colombie-Britannique, les députés conservateurs Diane Ablonczy, Ted Menzies et Alice Wong ont entendu les témoignages de près de 40 personnes, dont beaucoup ont réclamé la bonification du Régime de pensions du Canada et une protection accrue des régimes de retraite au travail.

Des membres de syndicats ont parlé des gens qu’ils représentent et de leurs propres familles. Ils ont cité l’exemple de parents qui ont sombré dans la pauvreté à la retraite et de frères ou de sœurs qui n’ont aucune épargne privée et qui devront compter sur le système public de pensions. Ils ont aussi dit craindre pour l’avenir de leurs enfants et petits-enfants. Ils ont parlé des membres de leur syndicat qui ne peuvent pas se permettre d’élever une famille tout en épargnant pour la retraite.

Barry O’Neill, président du SCFP-C.-B. a pris la parole au nom des 80 000 membres de la province et réclamé un soutien accru aux programmes d’alphabétisation et d’éducation financière au travail et la bonification des régimes de retraite. « De nombreux membres du SCFP n’ont pas de régime de retraite et la plupart ne gagnent pas des salaires très élevés, a expliqué M. O’Neill. Mais ensemble, nous représentons une part importante de nos économies locales, provinciales et nationales et nous dépensons notre argent dans nos communautés avant et après la retraite. »

« Le ralentissement financier a entraîné de lourdes pertes pour les travailleuses et travailleurs du pays. La meilleure façon de protéger notre avenir est de consolider le Régime de pensions du Canada – et non de compter sur des investissements privés qui nous ont si mal servis. »

Jim Barrett et Louella Vincent, membres de l’exécutif du SEH, se sont exprimés au nom des plus vulnérables et des générations futures. Jim Barrett, ouvrier des métiers, a souligné qu’il avait l’avantage de compter sur un régime de retraite au travail, mais que pour tous ceux qui n’ont pas cette chance, le RPC est le moyen le plus abordable et le plus stable de protéger les Canadiens à la retraite. Quant à Louella Vincent, travailleuse des services sociaux communautaires, elle a expliqué la situation des personnes vulnérables avec qui elle travaille, qui n’ont pas d’argent pour investir dans des REÉR ou d’autres systèmes d’épargnes privées.

Jesse Goodall, un jeune travailleur à la Ville de Surrey et membre de la section locale 402 du SCFP, a pour sa part évoqué les défis qu’il doit relever pour aller à l’université et préparer son avenir. Comme étudiant de 23 ans qui doit lutter pour joindre les deux bouts, il considérait que l’augmentation du double des prestations du RPC faisait partie des solutions pour sa génération.

De nombreux retraités sont aussi venus prendre la parole et certains ont raconté à quoi ressemble leur vie sans régime de retraite privé ni épargnes.

Mais Angela, une mère monoparentale qui s’efforce de bâtir un avenir meilleur pour elle-même et pour ses enfants, a résumé le sentiment de beaucoup des personnes présentes en déclarant aux députés : « Nous avons besoin de changements. Faites ces changements. »

Signez la pétition. Dites à Stephen Harper qu’il est temps de régler la crise dans les régimes de retraite du Canada.