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Toby Sanger , économiste au SCFP, s’est joint à des groupes d’aide au développement et de défense de l’environnement sur la Colline du Parlement aujourd’hui pour appuyer la taxe sur les transactions financières, ou « taxe Robin des bois » tax”.

 

Des représentants de groupes canadiens d’aide au développement et de défense de l’environnement se sont réunis sur la Colline du Parlement aujourd’hui pour demander au gouvernement d’appuyer la taxe sur les transactions financières, aussi appelée « taxe Robin des bois ».

 

À une conférence de presse tenue par Oxfam, les intervenants ont expliqué que l’infime taxe sur les transactions financières – cinq centièmes de un pour cent, payée par les banques et non par les gens – découragerait la spéculation excessive tout en permettant d’amasser des milliards de dollars pour stopper la pauvreté et les changements climatiques au Canada et ailleurs dans le monde.

 

« La taxe sur les transactions financières est sans nul doute un exemple de bonne taxe », a affirmé l’économiste principal du SCFP Toby Sanger.

 

Mais même si l’idée d’une « taxe Robin des bois » gagne en popularité partout dans le monde, le gouvernement canadien refuse obstinément d’imposer une taxe sur les services financiers, quelle qu’elle soit. Entre-temps, de nombreux économistes reconnus ont dit appuyer la taxe.

 

« Des centaines d’économistes du monde entier ont invité les leader du G20 à instaurer une taxe sur les transactions financières.  Ces économistes incluent au moins quatre lauréats de prix Nobel d’économie – James Tobin, Joseph Stiglitz, Paul Krugman et Daniel McFadden – et beaucoup d’autres dirigeants mondiaux leur ont emboîté le pas. »

 

Le secteur financier et le volume des produits dérivés non réglementés ont connu une croissance incroyable au cours des dernières années. Toby Sanger croit que nous devons empêcher un autre boom des actifs et le retour à une crise financière.  Une taxe sur les transferts financiers ne remplacera pas la réglementation, mais elle serait un excellent complément à des règles plus strictes dans l’industrie financière.

 

« Les économistes appuient fermement la taxe sur les transactions financières parce qu’elle restreindrait le genre de spéculation débridée qui a contribué à la dernière crise économique, a précisé M. Sanger. En même temps, elle libérerait des capitaux pour des investissements productifs dans l’économie, tout en amassant des milliards de dollars partout dans le monde pour répondre à d’importants besoins humains, comme la réduction de la pauvreté et la lutte aux changements climatiques. »

 

« Le temps est venu de mettre en œuvre cette idée. C’est pour cela que Gordon Brown, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, le Parlement européen, Nancy Pelosi et Lawrence Summers ont tous accordé leur appui à une taxe sur les transactions financières mondiales. »

 

La taxe sera à l’ordre du jour du sommet du G20 de juin à Toronto.

 

« Je crois que la plupart des Canadiens, si on leur présente les faits, appuieront fortement cette initiative. Et ils doivent savoir pourquoi leurs dirigeants fédéraux entravent le progrès international de cette idée brillante. »