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Dites aux dirigeants du G8 et du G20 qu’il est temps d’accorder l’accès universel au traitement contre le VIH

En 2005, le G8 s’était engagé à assurer, avant 2010, l’accès au traitement et à la prévention du VIH ainsi qu’aux soins et au soutien pour tous ceux qui en ont besoin.  Malgré cette promesse, en 2008, deux millions de personnes sont mortes de maladies reliées au sida et aujourd’hui, le nombre de nouveaux cas d’infection au VIH dépasse toujours le nombre de personnes traitées.

À chaque minute supplémentaire pendant laquelle cette promesse n’est pas tenue, une personne meurt inutilement ou est infectée par le VIH parce qu’elle n’a pas eu accès aux services de prévention et de traitement.

Vous pouvez aider en signant notre pétition destinée aux leaders du G8 et du G20 et en envoyant au premier ministre Stephen Harper un message lui demandant d’être un chef de file dans la mise en place de l’accès universel au traitement.

http://scfp.ca/action/hiv-aids


Le budget ontarien affaiblit les services publics

L’Ontario a déposé cette semaine un budget qui nuira à la relance économique, pénalisera les travailleuses à bas salaire et réduira les investissements en santé, affirme le SCFP-Ontario.

« Il est tout à fait illogique de cesser de financer la relance, a déclaré le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn et il est absolument injuste de geler les salaires de certains des plus bas salariés de la province, des femmes pour la plupart, dans le but de financer une baisse de 4,6 milliards de l’impôt des sociétés. »

Sachant que les besoins en matière de soins de santé augmenteront au rythme de l’accroissement et du vieillissement de la population, il est à prévoir qu’en comparaison, le financement des services de santé diminuera de façon substantielle au cours des prochaines années.  Ce qui est tout aussi inquiétant d’après Fred Hahn, c’est que le plan à long terme des libéraux envoie un message clair à l’effet qu’une vente massive d’actifs est envisagée.  « Vendre des parts de l’infrastructure provinciale comme Ontario Power Generation (OPG) et Hydro One, ainsi que d’importants contributeurs aux différents programmes, comme la RAO et la Société des loteries nuira au pouvoir de l’Ontario de générer des revenus et causera des dommages permanents à la capacité de la province à assurer les services dont les Ontariens ont besoin », a affirmé M. Hahn. 


Victoria : un système entièrement public de traitement des eaux usées de nouveau envisagé

Les conseillers élus se sont prononcés par vote pour laisser la porte ouverte à un système de traitement des eaux usées et de récupération des ressources entièrement public pour le District régional de la capitale (DRC).

La coordonnatrice de la campagne du SCFP « Keep it Public », Kim Manton, a déclaré que l’opposition du public à la privatisation a clairement été entendue par les élus.  Il est rassurant de constater que les citoyens de la côte Ouest ont maintenant la possibilité de planifier l’exploitation publique et que la récupération des ressources peut aussi être publique. Il ne fait pas de doute qu’ils méritent d’être en mesure d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix, soit l’exploitation par le public.  Mme Manton a ajouté que les résidents de la côte Ouest devront encore faire entendre leur voix au cours des mois à venir. 

Plusieurs présentateurs ont défilé devant le comité afin d’émettre des mises en garde contre les PPP.

Le conseil du DRC se prononcera sur les recommandations du comité le 31 mars.  Après le vote, les gouvernements fédéral et provincial devront finalement s’engager à défrayer leur tiers des dépenses en immobilisation.


Le Nouveau-Brunswick résilie une entente énergétique risquée

Le SCFP félicite ses membres du Nouveau-Brunswick pour le travail accompli afin d’empêcher la vente au Québec de la plus grande part des entreprises de génération d’électricité de la province.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Shawn Graham, a annoncé l’annulation de l’entente ce matin.  Le gouvernement affirme avoir résilié l’entente parce que le Québec a demandé des changements jugés inacceptables, des changements qui diminuaient la valeur de l’entente et en augmentaient les risques pour les résidents du Nouveau-Brunswick. 

Le gouvernement provincial a été soumis à d’intenses pressions politiques depuis l’annonce de l’entente en octobre dernier.  Les membres du SCFP ont ajouté leur voix à celles d’une importante proportion de résidents opposés à l’entente.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle a affirmé le président du SCFP-Nouveau-Brunswick, Daniel Légère.  C’est une démonstration de ce que les gens ordinaires peuvent faire lorsqu’ils sont unis et solidaires.  Il s’agit véritablement d’une histoire à la David et
Goliath. »


Aréna en PPP à Sherbrooke, un désastre prévisible

Les contribuables de Sherbrooke devront débourser un million de dollars pour refaire au complet, d’ici l’automne, le toit de l’aréna Eugène-Lalonde, qui fait partie du nouveau centre multisport Roland-Dussault.

Le travail sur l’aréna Eugène-Lalonde doit être complété pour l’automne et le consortium se lave les mains des défauts de conception et des problèmes de drainage du toit.  La ville a donc décidé de poursuivre en justice l’entreprise qui a remporté le contrat en PPP. 

Ce recours en justice et les nouvelles réparations ne sont, pour les citoyens de Sherbrooke, que les derniers épisodes d’une pénible saga commencée lors de la privatisation du centre sportif.

Les problèmes en cascades depuis l’attribution du contrat en PPP ne surprennent pas outre mesure les dirigeants du syndicat des cols bleus (SCFP 2729).  «On le clame depuis le début de cette histoire, les PPP coûtent plus cher, il n’y aucune transparence pour le public, aucune flexibilité dans les clauses et le partage de risque n’existe pas.  C’est toujours le public qui paie les factures, le consortium n’est jamais responsable de rien», souligne Rénald Dubé, président du syndicat.

« Si la ville avait procédé en mode conventionnel, les drains auraient été correctement installés et les frais judiciaires auraient été évités », a dit M. Dubé en conclusion.


Des nouveaux membres du SCFP à Québec

Plus de 250 ressources intermédiaires et familiales du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) de Québec ont joint les rangs du SCFP.

Le conseiller syndical SCFP, Serge Morin, était ravi du résultat :  Il s’agit d’un véritable vote de confiance envers le Regroupement des ressources résidentielles de Québec. 

Les gens de cette équipe du SCFP ont à cœur la défense et l’amélioration du sort de ces hommes et femmes qui travaillent dans des conditions difficiles et dont le dévouement n’est pas suffisamment reconnu. »

Ce vote marque la fin d’une logue saga qui a débutée en 2001 et qui s’est conclue par la reconnaissance légale du droit de ces travailleurs à se syndiquer.  La priorité du SCFP sera la négociation provinciale en collaboration avec d’autres syndicats du secteur, une négociation qui aura pour but l’amélioration de la rémunération et des conditions de travail de ces employés. 

:te/sepb 491