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Alors que de nouvelles violations des droits humains en Colombie font surface, dont des assassinats de dirigeants syndicaux, le plus important syndicat au Canada dénonce l’intention du gouvernement Harper d’obtenir l’approbation accélérée (fast-track) d’un accord de libre-échange Canada-Colombie.

« Je trouve consternant le nouveau rapport de la Escuela Nacional Sindical de Colombie, qui rapporte l’assassinat de 45 dirigeants syndicaux colombiens en 2009 », a déclaré Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui compte plus de 600 000 membres.

« Alors que des crimes aussi graves se répètent, il est inconcevable qu’Ottawa négocie avec le gouvernement colombien – et là, je ne parle même pas d’adoption accélérée », a ajouté Paul Moist.

Des paramilitaires d’extrême droite liés au gouvernement ont assassiné ces 45 femmes et hommes parce qu’ils luttaient pour améliorer les conditions de vie et défendre les droits élémentaires des travailleurs colombiens.

De plus, des rapports récents des Nations unies et d’Amnistie internationale soulèvent de graves préoccupations quant à l’escalade de violence que subissent les autochtones et les Afro-Colombiens, dont des meurtres et des déplacements forcés. Plus de quatre millions de Colombiens sont des réfugiés dans leur propre pays, essentiellement à cause des exactions constantes des paramilitaires.

« Nous le répétons : nous exigeons que le Canada obtienne une évaluation indépendante des conséquences du libre-échange sur les droits de la personne en Colombie avant d’envisager d’autres pourparlers avec le gouvernement colombien », a conclu Paul Moist.

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