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OTTAWA – « La récession est peut-être officiellement terminée, mais le Canada ne sera pas vraiment sorti du bois tant qu’il n’aura pas retrouvé les emplois perdus et que sa productivité ne sera pas meilleure », a déclaré Paul Moist, président national du SCFP.

« Malgré un solide redressement de ses profits au cours du dernier trimestre, le secteur privé investit peu dans notre économie. Il faudra donc que le gouvernement fédéral continue à investir cette année et au cours des années à venir. »

Pour M. Moist, les déficits imminents en matière de formation, d’infrastructures et de soins de santé offrent de nombreuses possibilités d’investissements dans le secteur public pour le budget fédéral de la semaine prochaine.

« Le Canada doit faire un bond en avant dans beaucoup de secteurs, des technologies vertes à l’amélioration des soins de santé publics pour répondre aux besoins de notre population vieillissante. C’est maintenant que le gouvernement fédéral et le secteur public doivent faire preuve de leadership en économie avec des investissements qui feront croître la productivité et qui créeront une infrastructure sociale et physique durable pour les générations futures. »

Dans un rapport publié aujourd’hui, Statistique Canada montre que c’est le financement public qui a permis de maintenir à flot une économie ravagée par la récession, alors que les investissements du secteur privé stagnaient.

« Malgré des profits en hausse, le secteur privé n’investit pas suffisamment dans des équipements qui accroîtraient la productivité, ni dans de nouvelles entreprises qui aideraient à créer des emplois pour les Canadiens », a affirmé Paul Moist.

Dans une lettre adressée au ministre des Finances Jim Flaherty, Paul Moist mentionne des secteurs clés que l’on doit cibler avec des investissements publics dans le prochain budget.

« Le SCFP a salué l’augmentation du financement destiné aux infrastructures dans le budget de l’année dernière. Mais compte tenu des mises à niveau nécessaires d’un bout à l’autre du Canada, nous avons encore bien du pain sur la planche. Malgré les mesures de relance additionnelles, les villes canadiennes souffrent toujours d’un déficit d’infrastructures de 100 milliards de dollars. En outre, elles n’ont pas les infrastructures vertes nécessaires pour rendre leurs pratiques véritablement durables et efficaces. »

Paul Moist a aussi incité le gouvernement à réaliser des investissements stratégiques à long terme pour se préparer au bouleversement démographique causé par le départ à la retraite des baby boomers.

« D’ici 30 ans, nous verrons une augmentation des pénuries de travailleurs spécialisés, l’étiolement du marché du travail et l’accroissement de la pression sur notre système de santé causé par le vieillissement de la population. En investissant dès maintenant dans l’éducation, les services de garde à l’enfance, des soins publics de qualité aux personnes âgées et des régimes de retraite stables, les Canadiens seront prêts à affronter ces
défis. »

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Renseignements : Relations avec les médias du SCFP – 613 808-0675